Le Burkina Faso élu à la vice-présidence de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)

Publié le lundi 14 janvier 2019 | Xinhua

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Prise de contact Roch/Gouvernement remanié
Le Président du Faso a pris contact avec le gouvernement Paul Thiéba III ce jeudi 1er février à la Présidence du Faso. 9 nouveaux ministres ont fait leur entrée dans ce gouvernement dont le remaniement a été opéré mercredi nuit. photo: Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’Energie

Le Burkina Faso a été élu vice-président de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en marge de la 9e session de l'assemblée de cette organisation qui se tient du 10 au 13 janvier 2019 à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, a annoncé dimanche le ministère de l'Energie.

Selon un communiqué du ministère, le Burkina Faso représenté par le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, à la tête d'une délégation de son département, a été élu à la vice-présidence de L'IRENA pour un mandat de deux ans (2019-2020).

"A travers cette confiance placée au Pays des Hommes Intègres (Burkina Faso, ndlr), c'est le leadership du président Roch Marc Christian Kaboré à l'international et son engagement en faveur des énergies renouvelables qui sont reconnus", souligne le communiqué.

L'IRENA est une organisation intergouvernementale fondée en 2009, dont la mission est de promouvoir les énergies renouvelables à l'échelle mondiale.

Avec pour siège, Abou Dabi, l'organisation a pour mandat de servir de centre mondial de coopération pour l'énergie renouvelable et l'échange d'informations entre ses 150 membres.

L'IRENA soutient les Etats dans leur transition vers un avenir énergétique durable et constitue la principale plate-forme pour la coopération internationale, un centre d'excellence, et un référentiel de connaissances politiques, technologiques et financières sur les énergies renouvelables.

Au Burkina Faso, le secteur de l'électricité est confronté à un "déséquilibre persistant entre l'offre de l'énergie et une demande de plus en plus forte dont le taux de croissance annuel est d'environ 13%", selon les autorités.

Le pays a pris la ferme résolution de mettre tout en œuvre pour exploiter l'une de ses principales ressources qui est le soleil.

En mars 2018, le président Kaboré de retour de New Delhi en Inde où il avait pris part au sommet fondateur de l'Alliance solaire internationale (ASI), a déclaré que son pays allait mettre en œuvre les moyens nécessaires afin que "l'énergie solaire puisse représenter environ 30% de l'énergie utilisée".

A noter que le Burkina Faso possède l'une des plus grandes centrales photovoltaïques de la sous-région avec une capacité de production annuelle de 56 GWh, qui représente environ 6% de la consommation du réseau national interconnecté.

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