Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina Faso : 12 personnes tuées dans une attaque terroriste dans le nord du pays (officiel)

Publié le samedi 12 janvier 2019  |  Xinhua
La
© Autre presse par DR
La ville de Djibo est le chef-lieu du Soum au nord du Burkina Faso.
Comment


Au moins douze personnes ont été tuées jeudi, dans une attaque terroriste dans le village de Gasseliki, localité située à une trentaine de kilomètres au sud d'Arbinda, province du Soum, région du Sahel (nord), a annoncé vendredi soir le ministère burkinabè de la Sécurité dans un communiqué.

Selon le communiqué, l'attaque terroriste a été commise par "trente-six individus armés" en "milieu de journée" et les constatations d'usage faites par la Brigade Territoriale de Gendarmerie d'Arbinda font ressortir un bilan de "douze morts et deux blessés".

"Un grenier, une charrette et six boutiques ont également été incendiés. Cinq motocyclettes et plusieurs bœufs ont aussi été emportés par les terroristes qui ont vite fait de fondre dans la nature après leur forfait", ajoute le communiqué.

La situation sécuritaire s'est dégradée dans ce pays d'Afrique de l'ouest depuis 2015. Dès lors plus de 270 personnes, dont des membres des forces de défense et de sécurité, ont été tuées dans des attaques terroristes.

Le Parlement burkinabè a adopté vendredi à l'unanimité le projet de loi prorogeant de six mois l'état d'urgence dans 14 provinces du Burkina Faso en proie à des attaques terroristes.

Cette décision du Parlement burkinabè qui entre en vigueur dimanche prochain doit permettre aux forces de défense et de sécurité de disposer de marge de manœuvre dans la lutte contre le terrorisme, selon les observateurs locaux.

Pour le président du Parlement Alassane Bala Sankandé, l'état d'urgence "n'est pas une baguette magique" pour lutter contre le terrorisme, appelant les autorités à mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité les moyens nécessaires à cette lutte.

Jeudi, le président Roch Marc Christian Kaboré a opéré un changement à la tête de l'armée en remplaçant le chef d'état-major général des armées, le général Oumarou Sanou, par le colonel major Moïse Minoungou, 59 ans, promu au grade de général de brigade.

Moïse Minoungou qui était depuis mai 2016, le chef d'état-major adjoint de l'armée de terre est spécialisé en artillerie et a participé à plusieurs manœuvres militaires sous-régionales et internationales notamment au Mali, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin.
Commentaires