Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’état d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.
Img : La prorogation de l’état d’urgence au menu des journaux en ligne burkinabè
Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour 6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale à l’unanimité.
Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».
Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.
«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.
Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».
Le confrère, citant la CAGIDH mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».
A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.
«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.