Le gouvernement burkinabè, face au déficit énergétique, a opté pour des projets structurants visant à réduire l’écart entre les centres urbains et les zones rurales, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Energie.
Afin de rendre l’énergie accessible pour tous au Burkina Faso et réduire considérablement l’écart entre les centres urbains et le milieu rural, le département de l’Energie a initié un certain nombre de projets structurants», renseigne le ministère de l’Energie dans un communiqué, précisant que lesdits projets visent à «renforcer la production, le transport et la distribution de l’électricité, avec un accent particulier sur les énergies renouvelables».
Dans ce sens et avec le soutien de la Banque mondiale, il est prévu la construction de la centrale thermique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou et celle de 7,5 MW de Fada N’gourma (Est).
S’agissant des projets en énergie renouvelable, il y a la construction des centrales solaires de 20 MWc à Koudougou (Centre-ouest) et celle de 10 MWc à Kaya (Centre-nord).
«L’extension de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli de 17 MW est également en cours de réalisation, avec la Banque européenne d’investissement (BEI), de même que la construction des centrales solaires du programme Yeleen avec une puissance cumulée de 50 MWc, réalisées avec l’AFD, la BAD, l’UE et le Fonds Vert Climat», note le texte.
Le ministère de l’Energie cite également la construction de la centrale solaire régionale de 17 MWc avec la KFW à Bobo Dioulasso et les projets IPP solaires de 155 MW cumulés à Kalzi, Pâ, Kodéni, Zano, Dédougou, plus celle de 26 MW de Zina solaire.
«L’ambition clairement affichée des premiers responsables du pays, est de sécuriser, grâce à ces projets structurants, l’approvisionnement en énergie électrique propre, durable et moins chère à la population, mais aussi de faire du Burkina Faso, le leader en matière d’énergie renouvelable dans la sous-région», conclut le document.