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Contre l’impunité et la stigmatisation des communautés : Marche le 12 janvier à Ouaga et à Dori

Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Suite aux évènements  de Yirgou au Burkina une organisation de la société civile est née pour dénoncer de telles exactions. C’est le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC), qui s’est présenté à la presse ce mardi 8 janvier 2019 à Ouagadougou à initié une conférence de presse et annoncé une marche de protestation contre l’impunité et la stigmatisation des communautés, samedi 12 janvier 2019 à Ouagadougou et à Dori.
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Suite aux évènements  de Yirgou au Burkina une organisation de la société civile est née pour dénoncer de telles exactions. C’est le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC), qui s’est présenté à la presse ce mardi 8 janvier 2019 à Ouagadougou à initié une conférence de presse et annoncé une marche de protestation contre l’impunité et la stigmatisation des communautés, samedi 12 janvier 2019 à Ouagadougou et à Dori.
Que d’indignations et de condamnations suite aux événements tragiques le jour du nouvel an à Yirgou dans le Centre nord du Burkina qui a coûté la vie à au moins 47 personnes ! La situation a obligé le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) à se mettre en place et à prendre des actions pour dénoncer de telles monstruosités humaines. Le CISC qui s’est présenté aux Hommes de média le mardi 8 janvier veut en effet lancer un signal fort aux autorités afin qu’ils assument pleinement leurs responsabilités de garant de la sécurité de tous les burkinabé. Un bilan officiel des tueries de Yirgou communiqué par le gouvernement établit 47 personnes décédées. Mais, foi du CISC, c’est plus grave que cela. « Pour le moment, 48 morts ont été dénombrées et près de 1300 personnes déplacées. Nous sommes convaincus qu’à la fin du parcours de tous les villages, nous dépasseront largement ces chiffres », a estimé le porte-parole du Collectif, Daouda Diallo qui a par ailleurs indiqué que les tragiques évènements de Yirgou montrent que les terroristes ont enregistré une nouvelle victoire sur notre peuple : « Ils nous poussent désormais à nous entretuer pour se porter en sauveur de ceux d’entre nous qui se sentiraient abandonnés et mal aimés et ainsi basculer fatalement, faire basculer notre pays dans les abîmes de la guerre civile ».
C’est pourquoi, face à une telle urgence le collectif entend agir par une marche de protestation le samedi 12 janvier 2019 à Ouagadougou et à Dori pour que « plus jamais un burkinabè ne soit inquiété du fait de sa spécificité culturelle, géographique, ethnique ou confessionnelle ».
Tout en condamnant l’assassinat «barbare» du chef de Yirgou et de 5 autres personnes et l’odieux carnage qui s’en est suivi, le collectif a lancé un appel « pressant » à l’Etat, afin qu’il veille à l’arrêt immédiat et sans délai de la perpétuation des crimes de masse, cela pour éviter tout embrasement. A cet effet la marche du samedi servira également de cadre pour dénoncer les «manœuvres divisionnistes des terroristes et les groupes d’auto défense kolgwéogo », a aussi relevé le porte-parole du CISC. 
Et le volet judiciaire de l’affaire ? Cet aspect n’a pas été oublié par les conférenciers du jour qui comptent se faire accompagner dans la lutte pour la manifestation de la vérité par un collectif d’avocats. «Les autorités doivent comprendre que la situation est sérieuse et, par conséquent, doivent agir afin que la lumière soit faite et que les coupables soient punis », a dores et déjà martelé l’avocat du Collectif avant d’ajouter : « rendre justice évitera à la communauté peulh, de se livrer à la vengeance ».

Halima K
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