Procès du putsch raté au Burkina : Djibrill Bassolé refuse d’évoquer les écoutes téléphoniques

Publié le mardi 8 janvier 2019 | Jeune Afrique

© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a représenté le Burkina, le 26 juillet 2014, à la rencontre du président français François Hollande avec les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie

Le général Djibrill Bassolé, l'un des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a refusé lundi au procès d'évoquer les écoutes téléphoniques, pièce maîtresse du dossier d'accusation.

L’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères est poursuivi sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique qu’il aurait eue avec le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch du 16 septembre 2015. « Je ne souhaite pas faire le moindre commentaire », a déclaré Djibrill Bassolé à la barre, interrogé par le parquet sur le contenu des écoutes téléphoniques, au troisième jour de sa comparution, le procès ayant été suspendu pendant deux semaines pour les fêtes. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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