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Une Canadienne portée disparue au Burkina Faso (Ottawa)

Publié le samedi 5 janvier 2019  |  AFP
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Ottawa - Une Canadienne qui voyageait avec un Italien au Burkina Faso dans le cadre d'un projet humanitaire est portée disparue dans ce pays en proie aux violences ethniques et jihadistes, a indiqué samedi le ministère canadien des Affaires étrangères.

"Les agents consulaires canadiens au Burkina Faso sont en contact avec les autorités locales pour recueillir de l'information. Des services consulaires sont fournis aux membres de la famille au Canada", a précisé à l'AFP un porte-parole de la diplomatie canadienne.

Selon les médias canadiens, Edith Blais, 34 ans, originaire de Sherbrooke, à 160 kilomètres à l'est de Montréal, n'a pas donné de nouvelles depuis le 15 décembre.

Elle était partie, par la route, d'Europe jusqu'en Afrique de l'Ouest avec un ami italien de 30 ans, Lucas Tacchetto, originaire de Venise, ont précisé les médias locaux. Ottawa ne s'est pas exprimé sur le sort de M. Tacchetto.

Tous deux devaient se rendre en voiture au Togo pour un projet humanitaire avec l'organisme Zion'Gaïa.

Ils "n'auraient finalement jamais traversé la frontière ou demandé de visa depuis le Burkina Faso jusqu'au Togo. Aux dernières nouvelles, le duo de voyageurs chevronnés se dirigeait vers Ouagadougou (la capitale du Burkina Faso, NDLR) à partir de Bobo-Dioulasso (à plus de 360 kilomètres à l'ouest de Ouagadougou, NDRL) pour y séjourner 4 ou 5 jours et possiblement y vendre leur voiture", peut-on lire sur une page Facebook créée par ses proches pour retrouver la jeune femme.

"Dans les dernières 24 heures, on n'a pratiquement pas dormi", a raconté samedi la mère d'Edith Blais, Jocelyne Bergeron, à la télévision publique Radio-Canada.

Cette semaine, des violences intercommunautaires ont fait au moins 46 morts dans ce pays d'Afrique de l'ouest. Et plus tôt cette semaine, "l'état d'urgence" a été décrété dans plusieurs provinces du pays, en proie à des attaques jihadistes récurrentes.

Le ministère canadien des Affaires étrangères conseille à ses ressortissants d'"éviter tout voyage non-essentiel au Burkina Faso en raison de la menace terroriste".

amch/sab/la
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