Burkina Faso : la mairie de Ouagadougou annule les festivités de la saint Sylvestre suite à l’attaque de jeudi contre l’armée

Publié le lundi 31 decembre 2018 | Xinhua

© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Session ordinaire de la Mairie centrale de la ville de ouagadougou, présidée par le maire de ouagadougou Bewendé Ouedraogo
Lundi 22 Octobre. Ouagadougou. Le maire de Ouagadougou Bewendé Ouedraogo a présidé la session ordinaire de la Mairie centrale Photo: Bewende Roland Ouedraogo le Maire de Ouagadougou

La mairie de Ouagadougou a décidé d'annuler les festivités de la saint Sylvestre suite à l'attaque meurtrière de jeudi contre l'armée burkinabée ayant fait dix morts parmi les gendarmes dans la localité de Toéni dans le Nord-Ouest du Burkina Faso, a-t-on appris samedi soir de source officielle.

"En raison de cet évènement affligeant et en réponse à l'invite du président du Burkina-Faso, le Maire de la ville de Ouagadougou et l'ensemble de l'Exécutif Municipal ont décidé d'ajourner les festivités de la saint Sylvestre", lit-on dans un communiqué de la mairie de Ouagadougou.

L'ensemble du conseil municipal de la ville de Ouagadougou exprime ses condoléances les plus sincères et sa solidarité aux familles éplorées ainsi que ses vœux de prompts rétablissement aux blessées, souligne le communiqué qui précise que "le lourd bilan de cette agression haineuse plonge le peuple burkinabé tout entier dans une douleur incommensurable en cette période traditionnellement joyeuse et consacrée aux actions de Grâce et de Bienfaisance".

La "Jama'at nusrat al-Islam wal-muslimin" ou Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, dirigée par le Malien Iyad Ag Ghali, a revendiqué cette attaque, selon plusieurs médias locaux.

La "Jama'at nusrat al-Islam wal-muslimin", fondée en mars 2017 de la fusion entre Aqmi, Ansar Dine et Al-Mourabitoune avait revendiqué le double attentat du 2 mars 2018 à Ouagadougou, rappellent les mêmes sources.

Vendredi, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré avait condamné cette attaque, la qualifiant de "lâche et ignoble" tout en promettant que cet acte "ne resterait pas impuni".

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