Les quotidiens burkinabè commentent, ce vendredi, l’actualité nationale marquée par les questions liées au terrorisme, notamment la mort, la veille, d’une dizaine de gendarmes dans la province du Sourou lors d’une embuscade.
Img : Le terrorisme en exergue à la une des quotidiens burkinabè
Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’, le quotidien privé Le Pays titre : «Attaque au Sourou : une dizaine de soldats tués», informant que des éléments de Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été victimes d’une attaque, hier jeudi, dans la province du Sourou (Nord-ouest).
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, renseigne que le drame a eu lieu dans le village de Toéni. Selon le journal, les dix gendarmes tués étaient en partance pour une mission de sécurisation et que leur véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé.
Avec davantage de précisions, le quotidien public Sidwaya fait remarquer que des éléments de la brigade de gendarmerie de de Toéni sont tombés dans une embuscade alors qu’ils se rendaient sur le site d’une école incendiées.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans sa ‘’Grille de lecture’’ titre : «Lutte contre le terrorisme : Toéni, cas d’école pour travaux pratiques».
Selon le journal, hier jeudi, il y a eu à Ouagadougou, une rencontre entre les départements de la Défense et de la Sécurité et les Partenaires techniques et financiers (PTF) sur la lancinante question de la lutte contre le terrorisme.
«Et pendant que les bailleurs de fonds d’un côté, et le politique et la crème de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) de l’autre discutaient de la meilleure réponse à apporter à ce fléau, à quelque trois cents kilomètres de là, l’ennemi invisible s’apprêtait de nouveau à frapper», rapporte le confrère.
L’Observateur Paalga renseigne aussi que la troisième session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC) a pris fin dans l’après-midi du jeudi 27 décembre 2018 à Ouagadougou, sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso.
Et de faire remarquer que «l’une des grandes recommandations de ces deux jours d’échanges est le renforcement de la coopération civilo-militaire».