Isis Ismaël Kaboré fait partie des plus jeunes réalisateurs burkinabè. Après «Le plan de Dieu» en 2013 et «Imam», le jeune réalisateur revient avec un long métrage dénommé «Amour d’une mère». C’est le Ciné Nerwaya qui a été le témoin de la première de ce film qui place désormais Ismaël Kaboré dans la cour des grands.
Dans ses précédents courts métrages, Ismaël Kaboré abordent les thématiques telles que l’extrémisme et la patience. Pour le réalisateur qui n’est qu’à ses débuts, le cinéma c’est de l’art et il faut de la formation, la passion, l’assiduité et le partage d’expérience avec les aînés pour pouvoir s’en sortir. Preuve de son apprentissage auprès de Tahirou Ouedraogo, réalisateur du film «L’Avocat des causes perdus».
Dans «Amour d’une mère», le réalisateur aborde des thématiques comme la consommation de la drogue, la violence faite aux enfants, la santé sexuelle des jeunes et le combat des forces de l’ordre. Des thèmes qui selon certains cinéphiles, méritent bien un regard spécifique pour être prise en compte dans le programme de diffusion du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco 2019).
Ce film d’amour, d’humour, d’action et de drame est l’histoire de deux parents célibataire qui sont tombés amoureux et décident de s’unir avant de se rendre compte que leurs enfants respectifs entretenaient également une relation amoureuse. Ce pose alors un dilemme pour la maman qui s’est sacrifiée pour son enfant. La réalisation du film a connu pas mal de difficultés mais avec l’accompagnement de ses techniciens, des acteurs et certaines maisons de production sœurs, Ismaël Kaboré a pu relever le défi en mois de tournage. «Amour d’une mère est en salle au Ciné Nerwaya depuis le 24 décembre 2018 et ce, jusqu’au 2 Janvier 2019.