Jadis, on nous répétait si bien, que l’on a alors fini par nous faire croire que mentir était l’apanage des femmes et que celles-ci le faisaient parce qu’elles étaient faibles, sans force, sans défense, et que leurs mensonges les mettaient un tant soit peu à l’abri de la fureur des ‘’mâles’’ presque toujours à bout de nerfs.
Mais voilà que le général Diendéré vient de nous prouver exactement le contraire.
Pendant toute son audition à la barre, pas une seule vérité, rien que des mensonges… allant de sa responsabilité comme commanditaire du putsch jusqu’à l’argent reçu de la Côte d’Ivoire du général Diomandé Vagondo, en passant bien sûr par ses élucubrations maladives sur l’ex Premier Ministre Yacouba Isaac Zida.
N’est ce pas la définition même de l’irresponsable que de se dire n’être responsable de rien du tout ???
Le général se dit ne pas être commanditaire, se dit ne pas être l’exécuteur, enfin se dit ne pas être le bénéficiaire. Allez-y comprendre!
Si mentir comme on nous l’avait dit était bien le propre des femmes, alors nous serons aussi obligés d’être d’accord avec ceux qui disent ceci: « c’est madame Diendéré qui est auditionnée à la salle des banquets de Ouaga 2000 pendant tout ce temps alors que monsieur Diendéré est retranché à Lomé depuis 2015. »
Selon nos informations, Yacouba Isaac Zida n’a jamais été dernier de sa promotion tout au long de son parcours scolaire, académique et professionnel. Nous n’avons rien contre et respectons bien entendu ceux qui, pour certaines circonstances, ont déjà été derniers et nous n’éprouverons jamais du mépris pour quiconque a déjà été dernier, car nous sommes assez raisonnés pour comprendre que ces mêmes personnes dans bien d’autres domaines et dans d’autres circonstances peuvent être les meilleurs. Chacun de nous doit être fier de ses performances mais doit toujours donner le meilleur de lui-même pour une pleine manifestation de son potentiel, sans pour autant mépriser autrui. Le mépris est l’arme des faibles et des insensés.
Devant les juges (parmi lesquels un colonel de la promotion de Zida), Diendéré a clairement menti en disant que Zida était dernier de sa promotion. Ce qui prouve encore que depuis l’arrivée de Diendéré à la barre, il a choisi de mentir de façon honteuse aux juges et au peuple burkinabè. Quand on décide de parler, il faut avoir le courage de dire la vérité.
Les preuves étant disponibles nous les mettons à la disposition de tout un chacun au nom de la restitution de la vérité. Un soit-dit major de sa promotion, qui n’a causé que des malheurs à son pays par des assassinats (Thomas Sankara, Lingani Boukary, Henri Zongo, etc.). Franchement, nous préférons les nons-majors qui ont bâti ce pays par leur sagesse et leur véritable intelligence. Au regard des propos insensés, incohérents et contradictoires que tient ce général, nous pensons qu’il faudrait même envisager de le faire passer un examen médical psychiatrique pour s’assurer qu’il jouit de toutes ses facultés. Nous voulons la justice certes, mais nous ne voulons pas d’une justice qui condamne même un malade mental.