Burkina Faso/ Putch manqué : le général Bassolé plaide non coupable

Publié le jeudi 20 decembre 2018 | Xinhua

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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, conduit la délégation du Burkina à la 69e Assemblée générale de l`ONU à New York aux Etats-Unis

Le général de la gendarmerie Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie du Burkina Faso sous le régime de Blaise Compaoré, a plaidé non coupable, mercredi, au premier jour de sa comparution devant le tribunal militaire dans le cadre du procès du putsch raté de septembre 2015 au Burkina Faso.

"Je ne reconnais pas les faits. Je plaide non coupable", a lancé à la barre le général Bassolé, 61 ans, accusé de "complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, meurtres, coups et blessures volontaires, trahison".

M. Bassolé est un ancien proche du président déchu Blaise Compaoré. Il fut, entre autres, ministre de la Sécurité et celui des Affaires étrangères.

Le général Bassolé est soupçonné par le tribunal militaire d'avoir joué un rôle dans le coup d'Etat de septembre 2015 perpétré par des soldats, proches de l'ancien président Blaise Compaoré, sous la conduite du général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Blaise Compaoré. Une quinzaine de personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées.

Il a été mis en cause par les résultats de plusieurs écoutes téléphoniques au moment des faits, selon des sources judiciaires.

L'un de ses avocats, Me Dieudonné Bonkoungou, a déclaré qu'une plainte a été déposée contre certaines pièces du dossier de son client, notamment sur des rapports d'expertise.

Les généraux Diendéré et Bassolé ont été considérés comme les cerveaux présumés de ce coup d'Etat contre le gouvernement de la transition installé après la chute du régime de Compaoré.

Devant le tribunal militaire, le général Diendéré qui a été président du Conseil national de la démocratie, instance mise en place par les putschistes, a aussi plaidé non coupable.

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