Tournée du Premier ministre dans les Hauts-Bassins : Luc Adolphe Tiao promet un soutien aux agriculteurs #aOuaga

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Tournée du Premier ministre dans les Hauts-Bassins : Luc Adolphe Tiao promet un soutien aux agriculteurs

Publié le jeudi 22 aout 2013 | Sidwaya

© Sidwaya par DR
4e congrès de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina présidé par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.

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Activités du Premier ministre – 2013

En séjour dans la région des Hauts-Bassins, le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, a visité le mercredi 21 août 2013, une ferme laitière à Sogossagasso, le site de riz pluvial de Koumbia, et un poulailler à Koho. Il a promis le soutien du gouvernement à ces acteurs, après avoir salué les efforts qu’ils consentent pour nourrir la population burkinabè.

Sogossagasso, un village de la commune urbaine de Bobo-Dioulasso, a été la première étape de la visite du Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao. Dans cette localité, c’est Mohamed Kondet qui l’a accueilli dans sa ferme laitière. Sur une superficie de 30 hectares, celui-ci exploite la moitié où il produit du fourrage pour l’alimentation d’une cinquantaine de bœufs. Mohamed Kondet dit produire quarante litres de lait par jour en saison hivernale, et le double en saison sèche. Ainsi, en saison sèche, il peut engranger 5 760 000 FCFA contre 1 800 000 FCFA en période humide. En outre, M. Kondet expérimente l’élevage intensif. Son troupeau, qui comptait plus d’une centaine de têtes, a été réduit à 51 bœufs. En fait, Mohamed Kondet s’essaie à l’insémination artificielle, avec trois races. Actuellement, il est à la deuxième génération de métisses. Comme perspectives, le producteur laitier compte améliorer son étable, afin de mieux produire. Mais sa volonté se bute à des difficultés : la vétusté du matériel de travail et la taxe de jouissance de la parcelle qu’il occupe (soit cinq millions de F CFA qu’il n’a pas encore payée), qu’il juge élevée pour un jeune entrepreneur. Le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao, émerveillé par les efforts et les visions du producteur laitier, lui a promis le soutien de l’Etat. Il a fait comprendre que le gouvernement dans sa politique, compte promouvoir le secteur de l’élevage. Après la ferme de Mohamed Kondet, M. Tiao a poursuivi sa tournée vers Houndé, précisément sur le site de production de riz pluvial de Koumbia. Il a visité le bas-fond rizicole avant d’échanger avec les producteurs. Dans le bas-fond dénommé « Vohoun », étalée sur une superficie de 90 hectares dont 85 aménagés, 244 producteurs (116 femmes et 128 hommes) réunis en groupement y travaillent. Ainsi, sur 332 parcelles, le groupement « Nabonswendé » espère récolter 279,25 tonnes de riz paddy. Les populations ont reconnu l’impact positif de l’aménagement du bas-fond, qui leur permet d’améliorer leurs revenus, mieux la situation alimentaire. Là encore, il y a des contraintes dont la résolution leur permettra d’augmenter la production. Le président du groupement « Nabonswendé », Issaka Kafando, a évoqué l’insuffisance des parcelles, le manque d’infrastructures de stockage, de batteuses et de décortiqueuses. A cela, s’ajoute le besoin en intrants. En réponse, le Premier ministre a instruit le ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, de prendre des dispositions, afin de satisfaire les doléances des producteurs. De fait, ils auront d’ici à la fin de la saison agricole, un magasin, une batteuse et une décortiqueuse. Luc Adolphe Tiao s’est par ailleurs dit satisfait du travail abattu par les exploitants. « Le pays est essentiellement agricole. C’est grâce à vous que nous vivons » a-t-il dit aux paysans. Mais le chef du gouvernement veut faire en sorte que le Burkina Faso puisse réduire l’importation du riz, à travers l’intensification de la culture. Le Premier ministre a aussi bravé la pluie pour visiter le poulailler de Binta Diallo, dans le village de Koho, situé dans la commune rurale de Houndé. Et là encore, il s’est dit émerveillé. C’est grâce au soutien financier du Projet d’appui à l’aviculture traditionnelle (PATA) et du Programme spécial de création d’emploi au profit des jeunes et des femmes (PSCE), que Binta Diallo a pu construire son poulailler et l’équiper. Pour la première année, elle escompte 345 poulets, soit 517 500 FCFA, si elle vend une volaille à 1 500 FCFA. Le Premier ministre a achevé sa tournée à Houndé par une rencontre avec les producteurs de la région des Hauts-Bassins.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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