Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 847 du 22/8/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Rencontre préparatoire africaine à la 11 conférence des parties : Les Africains s’accordent sur une plate-forme de négociation
Publié le jeudi 22 aout 2013   |  Le Quotidien


Atelier
© aOuaga.com par AO
Atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur
Jeudi 13 juin 2013. Salle de Banquet de Ouaga 2000. Le premier ministre Luc Tiao a ouvert ce matin un atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Supérieur. Photo : Moussa Ouattara, ministre de l`enseignement supérieur.


 Vos outils




Ouagadougou abrite, du 21 au 23 août 2013, la réunion régionale africaine préparatoire à la 11e conférence des parties à la convention des Nations-unies sur la lutte contre la désertification. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a eu lieu le mercredi 21 août 2013 et a été présidé par  Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur.
En prélude à la 11e conférence des parties qui se tiendra du 16 au 27 septembre prochains en Namibie, cette réunion préparatoire a pour objectif de permettre aux pays africains d’établir les grandes lignes d’une position commune et d’élaborer des stratégies communes. 3 jours durant, les participants à cette réunion auront à débattre de thèmes et d’objectifs pertinents, de faire le bilan des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la convention, des défis nouveaux et émergents et de placer la gestion durable des terres au centre des priorités africaines. Ce cadre sera également le lieu pour les différents acteurs de s’accorder sur une déclaration consensuelle et d’adopter un projet de résolution sur la participation efficace de l’Afrique à la 11e conférence des parties (COP11). La tenue de cette rencontre préparatoire à la COP11, selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, représentant le Premier ministre, traduit l’engagement des Africains à déployer tous les efforts au profit de la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse en Afrique. Le Burkina, a-t-il indiqué, à l’instar des autres pays africains, a une économie dont la structure est essentiellement basée sur son capital « terres et ressources naturelles ». Cette structure, malheureusement, se retrouve, selon lui, confrontée à des conditions socio-économiques et écologiques de plus en plus difficiles, dans un contexte de crise mondiale. Face à ces difficultés, a-t-il souligné, le pays a préparé des stratégies sectorielles pour l’environnement et développé également plusieurs projets pilotes réussis dans le domaine de la gestion durable des terres. Mais, malgré tous ces efforts, a déploré Moussa Ouattara, le chemin qui reste est encore long. Cela, pour dire que les enjeux sont considérables et que la gestion avisée et durable des terres devra être considérée comme une pierre angulaire du développement durable. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur n’a pas manqué de rappeler aux uns et aux autres que le problème de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse n’est pas uniquement africain, mais concerne toutes les régions de la terre.  « Tous les pays, sans exception, sont concernés, y compris ceux que les aléas de la nature ont, pour le moment, préservé de ses conséquences les plus directes », a-t-il ajouté. Le secrétaire exécutif de la convention des Nations-unies sur la lutte contre la désertification (l’UNNCDD), Luc Gnacadja, s’est réjoui de la tenue de cette réunion au Burkina, pays qui a donné le ‘’ Zaï, ’’ qui est l’une des techniques majeures de restauration et de régénération des terres déjà désertifiées, au monde. Selon lui, l’Afrique possède 60% des terres arables non encore utilisées dans le monde. Mais il s’avère, a-t-il indiqué, que 2/3 des terres, actuellement utilisés sur ce continent, pourraient être désertifiés d’ici à 2025 si rien n’est fait de manière substantielle. Constat qui fait de l’Afrique la région qui a le plus de potentiel mais qui est aussi la plus vulnérable. Vu que la 11e conférence des parties, qui va se tenir en Namibie du 16 au 27 septembre 2013, va traiter de la manière d’accélérer la mise en œuvre de la convention et de la mise à l’échelle des meilleures pratiques, il est important, selon lui, que l’Afrique s’accorde sur une plate-forme de négociation. C’est en cela donc que trouve tout son sens la réunion préparatoire de Ouagadougou. Luc Gnacadja a par ailleurs émis le souhait que l’Afrique se présente à la 11e session en Namibie forte et unie, capable d’interagir avec les autres régions du monde. Il a de même suggéré que les pays africains conviennent de retenir des objectifs cibles à atteindre. « Par exemple, que dans chaque pays, l’on définisse la quantité de terre déjà désertifiée à régénérer dans un temps donné ». Ce genre d’engagement aura sans doute des impacts, selon le secrétaire exécutif de l’UNCCD, à la fois sur la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et sur la résilience par rapport aux chocs climatiques. Moussa Ouattara a saisi l’occasion pour remercier tous les partenaires à cette cause, en particulier le secrétaire exécutif de l’UNCCD, Luc Gnacadja, dont le mandat prend fin le 30 septembre 2013.
Par P. Adeline Clémence ZINABA

 Commentaires