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Des experts africains préparent la prochiane conférence interationale sur le climat
Publié le mercredi 21 aout 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Des experts africains ont entamé mercredi à Ouagadougou, une concertation en vue de préparer la 11e session de la conférence des parties (COP) à la Convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (CCD), prévue du 16 au 27 septembre prochain en Namibie.

La présente rencontre concerne le groupe régional africain de lutte contre la désertification, composé de 54 délégués nationaux, et des représentants de structures africaines.

Il s'agit d'un cadre de concertation pour les pays africains afin d'élaborer des propositions et des positions communes africaines.

C'est aussi une occasion pour les participants de se concentrer sur les sujets majeurs qui feront objets d'échanges et de débats pendant la COP 2013.

Selon le Secrétaire exécutif de la convention des nations unies pour la lutte contre la désertification(CNUCCD), Luc Gnacadja, l'Afrique a le potentiel le plus élevé en matière de terres non encore utilisées.

« 60% des terres non utilisées dans le monde sont africaines. Mais en même temps 2/3 des terres pourrait être désertifié si rien n'est fait de façon plus substantielle » a-t-il indiqué.

La 11e Conférence des parties (COP) va discuter de la manière d'accélérer la mise en œuvre de la convention, de mettre à l'échelle les meilleures pratiques.

« Pour cela, il y a un certain nombre de question sur lesquelles il faut harmoniser les vues. Il est donc important que l'Afrique, la région qui a plus de potentiel de terre et qui est aussi la plus vulnérable en désertification s'accorde sur une plate-forme de revendication », a poursuivi M. Gnacadja.

Il a précisé qu'il va s'agir en termes d'attente, par exemple, que chaque pays sache quelle quantité de terre est déjà désertifiée et celle qu'il devra régénérer à un horizon donné, quelle quantité de terre vulnérables en son sein et comment s'engager pour qu'elles ne se dégradent pas.

Pour Luc Gnacadja, ces genres d'engagement aura des impacts à la fois sur la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et sur la résilience par rapport aux chocs climatiques.

ALK/of/APA

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