Après neuf jours de comparution devant le tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré continue de réfuter la paternité de la tentative de déstabilisation du pouvoir de la Transition survenue le 16 septembre 2015.
L’audition de l’ancien patron des services burkinabè et ex-bras droit de Blaise Compaoré se poursuit devant le tribunal militaire, délocalisé dans la salle des banquets de Ouaga 2000. Au neuvième jour de comparution à la barre, vendredi 7 décembre, Diendéré a campé sur sa position et continué de nier la paternité du putsch raté.
Alors que la partie civile se demande toujours qui est le véritable « cerveau » du coup d’État manqué, la défense de l’accusé a une explication : « Le 16 septembre, ce n’était qu’un mouvement d’humeur du régiment de sécurité présidentielle qui a dégénéré ».... suite de l'article sur Jeune Afrique