Les ministres en charge des sciences et des technologies des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont adopté samedi soir à Cotonou, un ensemble d'actions prioritaires visant à favoriser le développement des sciences, des technologies et de l'innovation avant 2023 pour qu'elles contribuent à la croissance réelle du Produits intérieurs bruts (PIB) des pays de l'espace communautaire, a-t-on constaté sur place.
Selon le rapport final de cette réunion ministérielle, la stratégie sur les sciences de l'espace et la géomatique ou la CEDEAO vise notamment à lancer un satellite d'observation (ECOSAT1) à l'horizon 2025.
Les ministres ont adopté le projet du règlement sur le Programme d'appui à la recherche et l'innovation (Programme PARI), et ses deux chartes de déontologie qui visent à financer la recherche sur une base compétitive d'appel à candidatures des projets de recherche contribuant à la lutte contre la pauvreté et à apporter un appui aux laboratoires de recherche de la région.
Ces responsables politiques ont aussi adopté le projet de la création d'une revue régionale des sciences, technologies et innovation afin d'accroître le nombre et la qualité des publications scientifiques des institutions de la recherche de la région.
En plus, ils ont approuvé le projet de mécanisme de la mise en place d'Académie ouest-africaine des Sciences (AOAS) où la CEDEAO entend jouer un rôle de facilitateur.
L'étude bibliométrique de l'ensemble des pays de la CEDEAO réalisée en 2016 indique que les parts de productions scientifiques des domaines scientifiques à grand impact pour les économies modernes sont relativement faibles dans les domaines de l'énergie, l'informatique, la chimie, la biotechnologie, la nanotechnologie, les mathématiques, les sciences des matériaux