En février 2018, je publiais une tribune sur la situation de l’économie bobolaise, un cri de cœur en faveur d’une capitale économique dont l’économie se mourait. J’attirais notamment l’attention des hautes autorités de notre pays sur la nécessité d’implanter une usine de textile dans la ville de Sya. Aujourd’hui, ce cri de cœur a été entendu. En effet, le Gouvernement, à travers le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Monsieur Harouna KABORE, a pris l’engagement d’installer une usine de textile à Bobo. C’était lors de la visite du ministre à Bobo en mi-février. Cet engagement est un pas important que je salue à sa juste valeur.
Aujourd’hui, je reviens avec un autre plaidoyer qui touche à la sécurité routière. Tout le Grand Ouest du Burkina ne dispose d’aucune grue de traction. En cas d’accident à l’intérieur ou à l’une des entrées de Bobo-Dioulasso (notamment sur les axes Bobo-Orodara et Bobo-Dédougou), le trafic est bloqué pour des heures, voire des jours. Plus grave, les véhicules accidentés délaissés sur la voie publique causent de nombreux accidents aux conséquences parfois incalculables. Je me suis entretenu avec des responsables sécuritaires de Bobo. Il ressort que le besoin est vraiment là, pressant.
La bonne nouvelle est que la capitale, Ouagadougou, possède cinq grues. Le Ministère des transports en a également offert une à la mairie de la ville, ce qui porte le nombre à six engins.
Je plaide donc auprès de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), auprès de la mairie de Ouagadougou, et auprès des autres structures concernées, pour qu’une grue soit mise à la disposition de la Police municipale de Bobo-Dioulasso. La gestion de l’engin peut être suivie, et même faire l’objet d’entente entre les deux communes.
Je suis persuadé que plusieurs problèmes auxquels nos collectivités sont confrontées, peuvent trouver des solutions plus efficaces et rapides à travers une solidarité et un partenariat internes. La coopération entre des arrondissements de Ouagadougou et ceux de Bobo-Dioulasso connait actuellement une certaine vitalité. Il faut continuer dans ce sens, et mettre l’accent là où nos villes sœurs se complètent.