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Université : un ultimatum de 72 heures pour libérer les étudiants
Publié le mercredi 21 aout 2013   |  fasozine.com


Troubles
© aOuaga.com par A. O
Troubles à l`université : ouverture du procès des 50 étudiants
Mardi 13 aout 2013. Ouagadougou. Le procès des 50 étudiants interpellés lors des troubles à la suite de la fermeture des cités universitaires a eu lieu au Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI).


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Après l’expulsion des étudiants des cités universitaires le 1er août, des heurts entre ces derniers et les forces de l’ordre ont engendré d’importants dégâts matériels et conduit à l’interpellation d’une cinquantaine d’étudiants. Deux organisations scolaires et universitaires ont réclamé, ce 21 août à Ouagadougou, leur libération dans les 72 heures.

Réunies ce mercredi au Centre national de presse Norbert Zongo de Ouagadougou, la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (Fesci-BF) et la Fédération estudiantine du Burkina Faso (Fes-BF) ont, à l’occasion d’une conférence de presse, annoncé les mesures qu’elles entendent prendre, dans les jours à venir, pour obtenir la libération de leurs camarades, détenus à la prison civile de Ouagadougou.

«Désorienté de nos objectifs premiers, nous sommes contraints de faire de la libération de nos camarades une priorité. Nous réaffirmons notre engagement à lutter pour la libération sans condition et sans délai de nos camarades. Cela constitue pour nous un impératif catégorique intimement lié à la question de la paix sociale dans notre pays. Nous interpellons le gouvernement à faire preuve de maturité et de responsabilité quant aux questions touchant à la vie des étudiants». Ainsi s’est exprimé Ahmed Bissiri, le secrétaire général de la Fes-BF entouré de ses camarades de la Fesci-BF.

A la suite de la fermeture des cités et restaurants universitaires, nombreux sont les étudiants qui peinent à trouver le gite et le couvert. Des organisations de la société civile, mais aussi des partis politiques de l’opposition, ont volé à leur secours. Un acte qualifié de récupération politique par d’autres associations d’étudiants.

Devant les hommes des médias, les conférenciers sont revenus sur cette question. «Nous disons que les étudiants sont mâtures et responsables de leurs choix. Nous n’obligeons aucun étudiant à être de tel ou tel bord politique car cela relève pleinement de sa souveraineté. Nous récusons toute aide provenant du pouvoir», a martelé Bruno Yaméogo, secrétaire général de la Fesci-BF, avant d’ajouter que le vendredi 23 août prochain est le dernier délai qu’ils donnent au gouvernement pour libérer, et ceci sans conditions, leurs camarades mis en cause. Ce délai passé, ils entreprendront des actions pour se faire entendre.

Pour rappel, ces étudiants interpellés et qui séjournent à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou se sont vus refuser la liberté provisoire. Leurs avocats ont fait appel, et le procès pourrait se tenir le 23 août.

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