Politique
Burkina Faso : l’Association des journalistes salue la décision d’extradition de François Compaoré
Publié le vendredi 7 decembre 2018 | Xinhua
© aOuaga.com par Séni Dabo
Formation de journalistes spécialistes de santé sur le budget de l`Etat L`Association des journalistes du Burkina organise, du 21 au 25 août 2017 à Bobo-Dioulasso, une formation sur le budget de l`Etat au profit de journalistes traitant des questions de santé dans leurs organes |
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OUAGADOUGOU - L'Association des journalistes du Burkina Faso (AJB) a salué jeudi la décision de la justice française qui a émis la veille un avis favorable à l'extradition de François Compaoré, le frère cadet du président déchu Blaise Compaoré, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 1998 du journaliste d'investigation Norbert Zongo.
La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a en effet rendu mercredi un avis favorable à cette demande d'extradition vers le Burkina Faso. Selon plusieurs sources judiciaires, les avocats de M. Compaoré devraient contester cette décision.
"Nous saluons cette décision et invitons François Compaoré et ses conseils à l'accepter avec beaucoup de dignité et de grandeur d'âme", a écrit l'AJB, soulignant que "c'est la seule façon pour eux de rendre hommage à la lutte des millions de Burkinabè pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune et d'espérer un jour grâce aux yeux des Burkinabè".
Cet avis favorable survient quelques jours avant le 20e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo et de trois personnes qui l'accompagnaient le 13 décembre 1998 à Sapouy (sud), alors que le journaliste enquêtait sur la mort d'un chauffeur de François Compaoré.
"C'est une victoire d'étape", a commenté le ministre burkinabè de la Justice René Bagoro, qui a toutefois rappelé que la procédure judiciaire était loin d'être terminée en France. "Aujourd'hui, on ne peut pas donner un délai parce que ce n'est pas nous qui avons le rythme du procès, ce sont les juridictions françaises", a-t-il dit à la presse.
Le dossier de l'assassinat de Norbert Zongo, qui avait connu un non-lieu en 2006 sous le mandat du président de l'époque Blaise Compaoré, a été rouvert après la chute de ce dernier en 2014.
Le 29 octobre 2017, François Compaoré avait été arrêté à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle près de Paris en réponse à un mandat d'arrêt international lancé par la justice burkinabè.
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