5,25 milliards de F CFA, c’est la bagatelle somme que le Royaume de Belgique prête au Burkina Faso en vue du financement de son projet de réalisation de 27 systèmes d’adduction d’eau potable dans la région du Centre-est. L’accord de prêt entre les deux parties a été signé le jeudi 6 décembre 2018 à Ouagadougou.
Désormais plus de calvaire d’eau pour les habitants de la partie Centre-est du Burkina, confrontée à de sérieuses difficultés que sont, entre autres, une insuffisance des points d’eau modernes, une sur-fréquentation de ceux déjà existants, l’éloignement des points d’eau obligeant les usagers à parcourir de longues distances où à s’alimenter à partir de marigots, rivières où puits, une démographie galopante entrainant une forte demande.
Le Royaume de Belgique au Burkina Faso a, en effet, consenti à miser 5,25 milliards de francs CFA sous forme de prêt pour soulager ces populations de la soif. L’accord de prêt a été signé par le ministre de l’Economie, Hadizatou Rosine Coulibaly et l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Pays des hommes intègres, Lieven De la Marche, dans la soirée du 6 décembre dernier. Avec ce financement, 27 systèmes d’Adduction d’eau potable (AEP) seront réalisés dans la région du Centre-est. Ces installations permettront à 108 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable.
Le prêt est sans intérêt et à long terme (30 ans), mieux, avec une période de grâce de 10 ans. En plus, il n’est pas lié à la mise en œuvre par des entreprises belges ou la fourniture de matériaux ou services venant de la Belgique. « C’est donc du crédit concessionnel totalement délié, comme il est prescrit par le Comité d’aide au développement (CAD), et un bon exemple d’un instrument financier autre que le don que le gouvernement burkinabè peut mobiliser pour le financement du PNDES », a indiqué l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso, Lieven De la Marche.