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Salon de l’élevage: Le Burkina expose sa volaille et son troupeau

Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Halima K
Salon de l’élevage: Le Burkina expose sa volaille et son troupeau
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Il se tient du 27 au 1er décembre 2018 à Ouagadougou, un tout premier salon dédié à l’élevage. Dénommé Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL), c’est un cadre de rencontre et d’échanges offert aux acteurs du secteur pour une contribution à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques. Le SABEL a été officiellement lancé mardi après-midi au SIAO en présence du Président du Faso et du ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, parrain de cette première édition.

Le Burkina peut bien se vanter d’être le premier pays sahélien à disposer d’un salon dédié exclusivement à l’élevage. C’est en effet officiel depuis ce mardi 27 novembre 2018 avec l’ouverture officielle du Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL) qui s’étend jusqu’au 1er décembre au sein du SIAO. «Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale» est le thème autour duquel doivent tourner les échanges.

Une semaine est ainsi offerte aux acteurs de l’élevage, 86% de la population, pour réfléchir aux voies et moyens de promotion et de modernisation du secteur de l’élevage qui contribue fortement à l’essor économique du Burkina avec une part de 18% au PIB et 26% aux recettes d’exportation.
En effet, selon le Secrétaire général (SG) du Ministère des ressources animales et halieutiques, Charles L. Ouédraogo, qui a donnait une communication lors du colloque introductif du SABEL, concernant les défis et opportunités dans le domaine de l’élevage, le Burkina Faso a un cheptel « numériquement important », estimé à environ neuf (9) millions de bovins, 46 millions de volailles et plus de 25 millions de petits ruminants.

Mais il a regretté le fait que l’industrie liée à la transformation dans le domaine de l’élevage ne soit pas beaucoup développée au Burkina Faso.
Président la cérémonie d’ouverture, le Président du Faso s’est réjoui de l’initiative d’une belle occasion de rencontre et d’échange entre les différents acteurs du milieu. Aussi n’a t-il pas manqué de proposer quelques stratégies pour un développement du secteur. « Il faut revoir la qualité de la production et travailler avec les pays voisins afin d’avoir un label qui soit certifié de manière à ce que nous puissions vendre en dehors de nos frontières », a t-il conseillé.
Le représentant des éleveurs, Sy Seydou Coulibaly a, lui, émis le vœu de voir un relèvement du financement du secteur de l’élevage au delà de 1% pour un meilleur accompagnement des acteurs souvent laissés à eux-mêmes.
Représentée par une forte délégation à ce salon, la Côte d’Ivoire, s’est engagée à soutenir le Burkina dans sa quête de solutions pour un élevage plus productif et de qualité. Parrain de cette première édition, le ministre ivoirien des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, a en effet relevé le fait que le Burkina Faso est un grand pourvoyeur en bétail et en volaille pour la Côte d’Ivoire. « Nous savons qu’une grande partie de notre consommation en protéine animale provient du Burkina Faso », a-t-il reconnu avant de faire cette confidence qui n’a pas manqué de déclencher une hilarité générale et un tonnerre d’applaudissements dans la salle : « A chaque fois que je pense à me rendre au Burkina, je me souviens des produits de l’élevage, poulet bicyclette et mouton du Sahel que je dois amener chez moi pour agrémenter mon plat ».
Grand consommateur donc des produits de l’élevage, le ministre Kobenan n’a pas manqué, lui non plus, de faire des propositions pour agrandir les poulaillers et les enclos du Burkina et pour une exportation au delà de la lagune Ebrié, son pays natal : « Pour être compétitives à l’échelle mondiale, il est impératif que les filières animales, dans leur ensemble, fassent un recours constant aux techniques et technologies nouvelles, sans pour autant perdre leur identité afin de faire face aux exigences de notre époque. Nos productions animales et halieutiques devraient se conformer à cette exigence ou disparaitront dans leur forme actuelle », a t-il prévenu.
L’ensemble de ces idées seront discutées plus amplement au cours des 5 communications et 9 panels qui sont inscrits au programme du SABEL. Des expositions ventes sont aussi prévues tout au long du Salon,

Halima K
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