Le Burkina Faso est un pays à vocation agropastorale, où, le secteur de l’élevage occupe plus de 80% des ménages des milieux ruraux et constitue le 2e secteur productif en milieu rural, a annoncé, mardi, le ministère en charge des ressources animales.
"En dépit de ce fort potentiel (...), de nombreux facteurs influencent négativement le secteur de l’élevage", peut-on lire dans un document publié à l’occasion de l’ouverture ce mardi du Salon de l’élevage ayant pour thème : "Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale".
Les obstacles au développement de la filière sont entre autres, la pluviométrie capricieuse, les conflits agriculteurs-éleveurs, le manque d’équipements et la faible maitrise de la chaîne de valeurs, selon la même source.
Le Plan national de développement économique et social (PNDES) vise à booster le secteur de l’élevage par la facilitation de l’accès aux intrants et équipements, l’accès aux crédits, l’augmentation et la modernisation des capacités de transformations des produits animaux et halieutiques.
"C’est fort de ces constats que les acteurs du secteur de l’élevage, avec l’aval du gouvernement, ont choisi d’organiser le Salon de l’élevage" placé sous le patronage du président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, et sous le parrainage du ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, selon le document.
Pour les organisateurs, ce salon a pour but de créer un espace de rencontres et d’échanges entre les professionnels, les prestataires et les partenaires de l’élevage, de l’aquaculture et de l’apiculture, d’offrir une vitrine pour le soutien et le financement du secteur et d’aider à créer des emplois et de nouvelles vocations auprès des femmes, des jeunes et des détenteurs de capitaux.
Le Salon de l’élevage développera des mécanismes d’incitation en faveur du développement des filières animale et halieutique et donc de création de richesses et d’emplois tout au long de la chaîne des valeurs des activités et des métiers connexes de l’élevage, de l’aquaculture et de l’apiculture, selon la même source.