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Congres extraordinaire du RDS: Le président François Ouédraogo et la ministre Yvette Dembélé exclus

Publié le mardi 27 novembre 2018  |  NetAfrique Net
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© aOuaga.com par A.O
Dialogue politique : le chef de l`Etat rencontre l`opposition
Mardi 23 septembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a rencontré une délégation de l`opposition conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré, dans le cadre du dialogue politique. Photo : François Ouendlassida Ouédraogo du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS)
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Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme(RDS) qui traversait une crise vient de tourner la page de cette crise avec un nouveau bureau. En effet, le 24 novembre 2018 le parti a organisé un congrès extraordinaire à Ouagadougou où il a installé un nouveau bureau fort de 28 membres avec leurs adjoints. Il a exclu 3 personnes dont le président sortant, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, chargée des Affaires sociales, des personnes vivant avec un Handicap et de la lutte contre l’exclusion, Yvette Dembélé et le trésorier général.

Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) a tenu le samedi 24 novembre 2018, un congrès extraordinaire, à Ouagadougou. Ce colloque tenu sous le thème « contribution du RDS au développement du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité : défis et espoir » a permis au parti de renouveler l’instance dirigeante mais aussi de prendre des sanctions avec l’exclusion de 3 personnes. Le RDS qui traversait depuis quelque temps une crise sans précédent dans sa gestion a, à travers ce congrès, tourné la page avec un nouveau bureau de 28 membres et pour président Karim Ouédraogo, élu pour un mandat de 3 ans.

Aussi le parti de la « fleur » a pris des sanctions contre 3 personnes dont le président sortant, Wendlasida François Ouédraogo, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, chargée des Affaires sociales, des personnes vivant avec un Handicap et de la lutte contre l’exclusion, Yvette Dembélé, du trésorier général, Charles Ouédraogo. Considérant la complicité de l’ex président du RDS, Wendlasida François Ouédraogo, avec Tangandé Boureima Sawadogo, ex-1er vice-président du RDS, « dans tous les actes de liquidation du parti », les congressistes ont aussi procédé à l’exclusion du sieur Wendlasida François Ouédraogo du parti. Mais avant cela, ils ont pris acte de la démission du sieur Tangandé Boureima Sawadogo du RDS, en rapport avec sa lettre de démission adressée au parti le 25 mars dernier.

« La mal gouvernance dans la conduite des affaires publiques qui induit le sous-développement de nos Etats, est consécutive à la mal gouvernance dans nos partis politiques qui secrète nos responsables politiques et hommes d’Etat. Pour une gouvernance vertueuse, il faut assainir la gestion de nos partis politiques, d’où le sens de notre combat », soutiendra Karim Ouédraogo, nouveau président du RDS et maire de la commune de Boussouma (Centre-nord). Karim Ouédraogo entend travailler avec son équipe, pour mériter la confiance qui a été placée en eux pour conduire désormais le destin du RDS. « Nous mettrons en œuvre les recommandations issues du présent congrès », a-t-il promis.

Tenu autour du thème « Contribution du RDS au développement du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité : défis et espoir », le parti a également réitéré son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et a lancé un appel au gouvernement pour le renforcement de leurs capacités opérationnelles. Il invite le peuple burkinabè à une veille citoyenne afin de « faire échec à cette tentative de déstabilisation », et encourage le gouvernement à « poursuivre avec détermination la lutte contre l’insécurité sur l’ensemble du territoire burkinabè ».
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