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Issa Benjamin Baguian, DG d’Apex Burkina : "Les produits burkinabè sont très prisés par les Togolais"

Publié le mardi 27 novembre 2018  |  Sidwaya
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A l’occasion de la 15e édition de la Foire internationale de Lomé à laquelle le Burkina participe en tant que pays invité d’honneur, le directeur général de l’Agence pour les exportations du Burkina Faso (APEX Burkina), Issa Benjamin Baguian, a accordé une interview à Sidwaya, le samedi 24 novembre 2018. Il est revenu, entre autres, sur les implications économiques de cette manifestation et le potentiel agro-industriel du pays des Hommes intègres.

Sidwaya (S.) : Le Burkina Faso est invité d’honneur de la 15e édition de la Foire internationale de Lomé (FIL). Concrètement que gagne notre pays en retour ?

Issa Benjamin Baguian (I.B.B.) : Dans un premier temps, cet honneur place le pays sur orbite. Autrement dit, le Burkina Faso bénéficie d’une certaine visibilité à travers les rencontres organisées à cette occasion et les documents produits tout au long de la manifestation. Le second aspect est que la liste de tous les exposants burkinabè, leurs contacts et leurs produits sont insérés dans un catalogue qui sera remis à tous les pays participant à cette foire (Egypte, Kenya, Pakistan, etc.). En plus d’être une forme de publicité, cette manière de procéder permet par ailleurs à nos compatriotes de nouer des partenariats fructueux.

S : Quelles sont les potentialités que le pays des Hommes intègres entend présenter à cette manifestation ?

I.B.B. : Nous sommes parmi les pays spécialisés dans la transformation des produits locaux. Notre pays est par exemple reconnu pour la qualité de sa mangue séchée, son beurre de karité dont le noyau est beaucoup consommé. Globalement, nous avons une expertise en ce qui concerne la transformation de tous les fruits issus des produits forestiers non ligneux. Je vous informe également que 85% des oignons consommés au Togo proviennent du Burkina Faso. A cela s’ajoutent le miel, les jus de fruits (Danfani), le textile et l’’habillement, c’est-à-dire le Faso danfani. Nous sommes venus à cette foire avec une véritable gamme de produits «made in Burkina». Et je pense que depuis hier (vendredi 23 novembre 2018, ndlr), nous notons un véritable engouement des participants et du pays-hôte pour nos différents produits. Les produits burkinabè sont très prisés par les Togolais.

S : 86 exposants burkinabè sont présents à la FIL 2018. Des facilités leur ont-elles été accordées, notamment en ce qui concerne le déplacement, les stands et l’hébergement?

I.B.B. : Apex Burkina et autres structures étatiques ont pris en charge tous les 43 stands officiels de notre pays. Nous avons également assuré le transport des produits et des exportateurs à Lomé. En ce qui concerne l’Apex, l’organisation de cette foire nous a coûté 55 millions francs CFA. Sans compter le budget alloué à la communication et à la prise en charge des officiels. En outre, nous avons estimé qu’il était important que la presse burkinabè soit témoin de cet évènement, pour relayer nos actions et présenter également le potentiel exportable de notre pays.

S : Pensez-vous avoir tenu le pari de l’organisation, côté burkinabè?

I.B.B. : L’humilité commande que nous ne disions pas que tout est parfait. Mais, nous pouvons dire que dans l’ensemble nous sommes satisfaits. Car, l’arrivée à bon port des produits, des exposants et l’occupation complète des stands ont été nos principaux défis. A ce niveau, je crois que tout s’est bien passé au final. Côté publicité sur le savoir-faire burkinabè, il y a également des motifs de satisfaction. Vu sous cet angle, nous pouvons d’ores et déjà dire que nos attentes ont été comblées. La palme revient également au Burkina Faso pour le plus grand nombre de participants à la FIL avec 86 exposants. Le record était à ce jour détenu par l’Egypte entre 2010 et 2015, si ma mémoire est bonne avec 36 exposants. Nous avons plus que doublé ce chiffre. Mais, il est hors de question de dormir sur nos lauriers. La quête de l’excellence doit être permanente. Car, ce n’est pas la dernière fois que notre pays est invité d’honneur de la FIL ou de toute autre manifestation commerciale. Nous devons donc tirer les leçons sur ce qui a marché ou pas pour mieux préparer l’avenir. En termes de difficulté, je peux dire que quand vous organisez une activité dans un pays étranger vous ne maitrisez pas tous les paramètres. En ce sens que les engagements ne sont pas toujours respectés. Mais, comme je l’ai relevé tantôt, il n’y a pas eu trop de couacs. Certains détails ont été réglés, deux jours avant notre arrivée sur le sol togolais. Nous avons ainsi pu anticiper sur un certain nombre de choses.

Interview réalisée à Lomé
par Aubin W. NANA
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