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PNDES: les investissements des opérateurs économiques burkinabè du Togo attendus

Publié le samedi 24 novembre 2018  |  Sidwaya
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En marge de la 15e édition de la Foire internationale de Lomé(FIL), le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a eu, le vendredi 23 novembre 2018 dans la capitale togolaise, un déjeuner de travail avec les opérateurs économiques burkinabè résidant au Togo.

En vue d’améliorer substantiellement le niveau des investissements directs dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le gouvernement burkinabè entend mettre à contribution la diaspora. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a rencontré, de ce fait, le vendredi 23 novembre 2018, dans la capitale togolaise, des opérateurs économiques burkinabè vivant au Togo. C’était à l’occasion de la 15e édition de la Foire internationale de Lomé (FIL). Il s’est agi, selon le ministre Kaboré, de lever d’une part les appréhensions afin de faciliter l’orientation des investissements vers le Burkina Faso et d’autre part présenter les opportunités et les potentialités d’investissements dans divers secteurs (agriculture, élevage, mines, industrie, transport, immobilier, énergie, etc.). Les potentialités d’investissements au pays des hommes intègres ont été, ainsi, présentées aux hommes et femmes d’affaires présents à travers une vidéo-projection.

En ce qui concerne le climat des affaires, il est aujourd’hui possible de créer son entreprise avec 5000 F CFA dans un délai compris entre 24 heures et 72 heures. Il est également possible de bénéficier des avantages préférentiels du code des investissements dans un délai maximum de 60 jours. La possibilité de posséder une terre est offerte aussi bien aux nationaux qu’aux entrepreneurs étrangers. Des réformes dont l’adoption d’un nouveau code des investissements plus incitatif que le précédent ; d’un nouveau dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires ; d’une loi d’orientation de promotion des petites et moyennes entreprises ; d’une loi d’orientation des investissements, etc. ont été aussi évoquées dans le film. Pour les structures d’appui au secteur privé, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF), la Maison de l’entreprise, l’Agence burkinabè des investissements (ABI), l’Agence pour la promotion des exportations (APEX), le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) ont été également présentées à l’assistance. La TVA sur les denrées alimentaires.

Par ailleurs, les mesures incitatives qui existent au niveau du nouveau code des investissements ont été dévoilées. Pour le régime A, pour les investissements de 100 millions à 500 millions F CFA, il faut juste créer 20 emplois ; pour le régime B, les investissements vont de 500 millions F CFA à 2 milliards F CFA avec un minimum de 30 emplois créés ; pour le régime C, les investissements vont de plus de 2 milliards à 25 milliards F CFA avec au moins 40 emplois créés, etc. La présentation a été suivie d’une séance de questions-réponses. Le prix du tonnage Lomé-Ouagadougou est plus cher que celui de l’axe Abidjan-Ouagadougou. Qu’est-ce qui est fait pour résoudre ce problème incompréhensible ? Pour remédier à la vie chère, les autorités togolaises ont réduit la TVA sur les produits alimentaires. N’est-il pas judicieux d’en faire de même au Burkina Faso ?Répondant à la première préoccupation, le ministre Harouna Kaboré a assuré que le ministère en charge des transports planche sur cette question avec le concours du comité mis en place lors de la récente crise des transporteurs routiers.

Toutefois, il a invité les opérateurs économiques burkinabè du Togo à échanger régulièrement avec la CCI-BF et le CBC sur ce type de sujets. « Nous importons la plupart de nos produits de consommation. Ils nous reviennent donc plus chers. D’où la nécessité de renforcer notre politique de transformation sur place de nos produits locaux. Si nous parvenons à régler la question de l’énergie, des facteurs de production, nous serons à même de proposer aux populations des denrées alimentaires abordables. Ce qui règlera par la même occasion la question des coûts élevés », a-t-il affirmé en ce qui concerne la seconde doléance.
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