Les journaux en ligne du Burkina Faso, visités par APA ce samedi, continuent de commenter des faits de société telles que les réactions consécutives à la hausse du prix du carburant, ainsi que le procès du putsch manqué de septembre 2015.
Img : Justice et faits de société meublent la presse en ligne burkinabè
«Procès putsch manqué : les différentes parties ont pinaillé autour de la culpabilité de l’ex-bâtonnier», titre Zoodo.com qui rapporte que l’interrogatoire de l’ex-bâtonnier Me Mamadou Traoré débuté le mercredi 21 novembre a pris fin ce jeudi 22 novembre 2018.
Ce site d’information précise qu’après que ses conseils ont tenté de prouver son innocence, les parties civiles et le parquet militaire ont, quant à eux, tenté de prouver sa culpabilité. Et de souligner que «chaque partie a fait des observations qui sont dignes d’intérêt».
Pour sa part, Lefaso.net fait remarquer que «l’accusé Nanéma Faiçal a nié ce vendredi avoir participé à l’incendie du domicile de Salifou Diallo et de Safiatou Lopez».
Le même média en ligne annonce que c’est dans un tweet que «l’audition de Gilbert Diendéré (est) renvoyée au lundi 26 novembre 2018».
Le quotidien public Sidwaya, dans sa version en ligne, apporte la précision selon laquelle «le général Diendéré a été appelé à la barre (le jeudi 22 novembre, Ndlr), mais, l’un de ses conseils, Me Mathieu Somé étant alité, le président du tribunal a reporté son interrogatoire au lundi 26 novembre».
Dans sa rubrique société, Fasozine.com titre : «Apurement du foncier : La CADDL accuse le gouvernement».
Selon ce confrère, la Coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL), était face à la presse le vendredi 23 novembre 2018.
«Ce rendez-vous était le lieu pour Pama Nébié, secrétaire général de ladite structure et ses camarades de taper du poing sur la table et surtout tirer à boulets rouges sur le gouvernement, quant à la gestion de l'apurement du passif du foncier au Burkina Faso », relate Fasozine.com.
Pendant ce temps, Burkina24.com indique que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè prendra part à la marche contre la hausse des prix des hydrocarbures organisée par la Coalition contre la vie chère (CCVC).
Le journal en ligne ajoute que l’annonce de cette participation à la grève générale de 24 heures a été faite le mercredi 21 novembre 2018 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse.
A son tour, Lesechosdufaso.net publie une déclaration de la Coordination des syndicats de l’éducation et un appel à mobilisation du SYNATEB (Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base, Ndlr) pour la journée de protestation du 29 novembre de la CCVC.
Le même site d’information pose cette question : «Hausse du prix du carburant et recouvrement forcé de la taxe de résidence: jusqu’où la grogne des Burkinabè va-t-elle monter? ».