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CEDEAO : la lutte contre les mouches des fruits a permis une augmentation des exportations de 40% vers l’Europe

Publié le samedi 24 novembre 2018  |  AIB
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La lutte contre les mouches des fruits a permis d’accroître dans onze Etats de la CEDEAO, plus de 40% des exportations vers l’Europe, a appris l’AIB vendredi.

Le projet de lutte et de contrôle des mouches des fruits de la CEDEAO, lancé en 2015, a permis «une baisse de 57% des interceptions de nos mangues aux frontières de l’Union Européenne et une augmentation de nos exportations vers l’Europe de plus de 40%».

L’annonce a été faite vendredi à Ouagadougou par le Directeur exécutif de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation de la CEDEAO, Ousseini Salifou, à l’ouverture d’un atelier régional de réflexion sur la pérennisation des actions de lutte contre les mouches des fruits en Afrique de l’Ouest.

Selon Ousseini Salifou, sur la période 2016-2018, une superficie de 22.951 ha de vergers de mangues a été traitée, permettant de lutter efficacement contre la pullulation et les dégâts causés par les mouches.

Le Directeur du cabinet du ministre burkinabè de l’Agriculture, Emmanuel Ouédraogo a rappelé que les mouches «causent non seulement des dégâts très importants estimés de 20 à 80% de la production de la mangue.

Ces bestioles sont considérées comme des espèces de quarantaine dans les pays de l’espace européen, entrainant annuellement des pertes importantes de devises pour les pays exportateurs, a ajouté M. Ouédraogo.

En rappel, le projet de lutte et de contrôle des mouches des fruits a débuté ses activités en 2015 et est à sa dernière année d’exécution. Cependant, un des défis majeurs reste à relever : C’est comment consolider et pérenniser le système de surveillance et comment le transposer pour contrôler d’autres ravageurs dans d’autres filières au regard des enjeux et des défis phytosanitaires auxquels est confrontés la région ouest-africaine.

La réunion de Ouagadougou se déroule en deux phases à savoir un atelier de réflexion sur les possibilités de pérennisation du système de surveillance et des propositions et recommandations pour appropriation et pérennisation du système.

A l’issue des travaux, un document-synthèse regroupant des propositions et recommandations pertinentes devra être présenté à la session de Haut niveau prévue pour le 26 novembre, à laquelle prendront part les Secrétaires Généraux des ministères en charge de l’Agriculture des pays bénéficiaires pour validation.

Agence d’Information du Burkina

ms/ata
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