Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso: quel rôle a joué l’ex-bâtonnier Mamadou Traoré dans le putsch?

Publié le vendredi 23 novembre 2018  |  RFI
Barreau
© aOuaga.com par A.O
Barreau du Burkina : entre rentrée solennelle et 25e anniversaire
Jeudi 19 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a présidé la cérémonie de rentrée solennelle ainsi que la commémoration du 25e anniversaire du barreau du Burkina. Photo : Me Mamadou Traoré, bâtonnier de l`Ordre des avocats du Burkina
Comment


Ce jeudi, c'était le deuxième et dernier jour de comparution de l'ex-bâtonnier de l'ordre des avocats du Burkina Faso dans le cadre du procès des ex-putschistes : maître Mamadou Traoré est accusé de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, meurtres, coups et blessures.
Pendant le coup d'Etat de septembre 2015 contre le gouvernement de la transition, il été aperçu par plusieurs témoins au camp de l'ex-régiment de sécurité présidentielle durant la nuit. Pour le parquet, l'ex-bâtonnier jouait le rôle de conseiller juridique du présumé commanditaire du coup d'Etat, le général Gilbert Diendéré, alors chef d'état-major particulier et homme de confiance du président de l'époque Blaise Compaoré.

Mais pour les avocats de la défense, leur client était présent au camp à la suite d'une mission du président en exercice de la Cédéao au moment des faits. En effet, les avocats de l'ex-bâtonnier, parmi lesquels ses homologues du Niger et du Cameroun, soulignent que maître Mamadou Traoré était bien au camp de l'ex-régiment de sécurité présidentielle pour porter le message du président sénégalais Macky Sall au général Gilbert Diendéré. Selon les avocats de l'ex-bâtonnier, il y a des contradictions entre les différentes plages horaires durant lesquelles leur client aurait été aperçu au camp des auteurs de l'enlèvement des autorités de la transition. « Les soupçons ne constituent pas des preuves » tranche maitre Moussa Coulibaly.
... suite de l'article sur RFI

Commentaires