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Le Burkina teste les moustiques mutants pour mater le palu

Publié le lundi 19 novembre 2018  |  liberation
Fort
© Autre presse par DR
Fort de premiers tests qui se sont révélés encourageants, FasoSoap veut lancer des tests plus exhaustifs dans les laboratoires du Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) à Ouagadougou.
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Dans le cadre d'un programme controversé de lutte contre la pandémie, 10 000 moustiques génétiquement modifiés vont prochainement être lâchés dans un village.

La génétique n’est pas qu’une affaire de laboratoire. L’un des personnages-clés de la recherche mondiale en la matière reçoit dans la pénombre de son atelier traditionnel de forgeron, où volettent les plumes d’une poule blanche sacrifiée quelques minutes plus tôt. Seydou Sanou Sogossera, la soixantaine bien tassée sous son habit brodé, n’est jamais allé à l’école. Il est le chef de Pala, au Burkina Faso, l’un des trois villages choisis pour conduire un programme inédit de lutte contre le paludisme, «Target Malaria», financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

Un mot revient dans sa bouche : «soussou-BT». L’appellation populaire du moustique génétiquement modifié que les scientifiques espèrent introduire à Pala pour combattre la maladie, endémique en Afrique subsaharienne. C’est là toute l’originalité du projet. Avec son couteau, le chef trace des lignes dans la poussière, pour décrire l’insecte transgénique : «Il appartient à la famille des moustiques qui donnent le palu [Anopheles gambiae, l’une des 3 espèces de moustiques sur 3 500 à être responsables de la majorité des cas de transmission de la maladie, ndlr], mais c’est un mâle, il ne pique pas, seules les femelles ont besoin de sang, pour nourrir leurs œufs», explique lentement Seydou Sanou.
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