Du 15 au 19 novembre 2018, se tient au palais de la Jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané la 3e édition du Salon international de l’enfant et de l’adolescent, (Sinea). Cette édition est placée sous le parrainage de l’ambassadeur du Maroc au Burkina Farhat Bouazza, le Co- parrainage de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laurence Ilboudo et de Hadja Ouattara ministre de l’économie numérique et des postes. Le thème retenu est « protection de l’enfant, développement numérique et pratiques traditionnelles : défis et stratégies ».
Pour cette troisième édition, le comité d’organisation a pensé à trois innovations majeures selon la présidente dudit comité Alice Diarra: « la première est que nous avons décidé de mettre un pays à l’honneur, c’est le Maroc qui a été choisi. La seconde innovation a été le rapprochement de certains panels des enfants. Il est donc prévu que des panels soient délocalisés dans des établissements ciblés. Enfin, la troisième est relative à un deuxième side-event organisé en collaboration avec Terre des Hommes, Educo et Unicef».
Pour le parrain Farhat Bouazza, le Sinea est un rendez- vous très utile qui permet à plusieurs acteurs de se retrouver pour réfléchir sur les questions préoccupantes liées aux enfants et à leur situation en générale « cette année le thème choisi est très actuel et constitue un défi pour nous tous. Les nouvelles technologies en générale, et le numérique en particulier, n’ont jamais autant fait parler d’eux qu’à notre époque. Bien qu’elles présentent des avantages, il y a malheureusement des inconvénients » a-t-il ajouté en invitant à une mobilisation d’envergure autour de la question.
Et, la représentante des enfants et adolescents, Gisèle Konvolbo du lycée mixte de Gounghin d’ajouter : « le thème de cette année a été bien choisi. Nous les enfants, sommes confrontés au phénomène du développement numérique et nous nous retrouvons très souvent piéger. Nous souhaitons que vous, parents, trouviez du temps pour nous aider à faire face à ce phénomène ».
Sur la même lancée, Yvette Dembélé, la secrétaire d’état chargée des affaires sociales qui a représenté la ministre de la Famille, a précisé que, le thème sonne comme un signal d’alarme car en effet, les nouvelles technologies qui insufflent au développement exponentiel du numérique constituent indéniablement une opportunité pour le monde entier en général mais pour le Burkina en particulier. « Le développement du numérique doit se réaliser dans le respect des droits des enfants en vue de faire d’eux des acteurs respectueux des règles et des valeurs de la société pour réaliser une stabilité forte et inclusive du Burkina Faso ».
Des panels, conférences, débats et programmes d’ordre culturel sont au menu de la présente édition dont la clôture est prévue pour ce lundi 19 novembre 2018 . Ce sera également l’occasion pour des professionnels intervenant pour la cause des enfants et adolescents, de porter l’information et répondre par la même occasion aux préoccupations relatives à cette problématique. Pour décortiquer ce thème, deux sous thèmes ont été prévus : la protection de l’enfant dans un contexte dominé par le numérique et pratiques traditionnelles et protection efficace.