Le conseiller municipal du village de Bossey, localité située dans la commune d'Arbinda dans le nord du Burkina Faso a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi, par des individus armés non identifiés, a-t-on appris de sources locales.
Selon un élu local, le conseiller a été abattu dans la nuit "aux environs de 20 heures, alors qu'il venait de participer à une réunion" dans le cadre des activités de la commune.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire qui ont fait depuis plus de 230 morts, selon les autorités. La capitale du pays a été la cible de trois grandes attaques qui ont fait plusieurs victimes en moins de deux ans.
Jadis concentrée dans le nord, la menace terroriste s'est progressivement étendue vers plusieurs autres régions, notamment l'est et le nord du pays, où les assaillants en plus de s'attaquer aux forces de défense et de sécurité, n'épargnent pas les populations civiles.
Depuis la rentrée des classes en octobre, certaines écoles ont été incendiées et des enseignants ont reçu des menaces de la part d'individus armés, leur demandant d'abonner l'enseignement scolaire classique au profit de la lecture du Coran.
Mercredi, en Conseil des ministres, les autorités ont pris un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence nationale de renseignement (ANR), afin de permettre à cette structure "d'accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi".
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