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Burkina Faso: l’utilisation de méthodes modernes de contraception augmente (rapport)

Publié le jeudi 15 novembre 2018  |  FasoZine
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Un rapport international révolutionnaire publié aujourd’hui révèle que l’utilisation de contraception moderne est en augmentation au Burkina Faso, ce qui a empêché 397 000 grossesses non désirées et 142 000 avortements pratiqués dans de mauvaises conditions entre juillet 2017 et juillet 2018.

Alors que le rapport montre que le Burkina Faso est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de planification familiale, il indique également que plus d’une femme mariée sur quatre entre 15 et 49 ans a encore un besoin non satisfait en matière de contraception moderne.

Au-delà du Burkina Faso, le rapport montre que les femmes et les jeunes filles sont plus nombreuses que jamais à faire le choix volontaire d’utiliser la contraception dans les 69 pays aux revenus les plus faibles dans le monde.

Le rapport intitulé FP2020 : Catalyzing Collaboration a été produit par le Family Planning 2020 (FP2020) - un partenariat mondial de premier plan qui soutient le droit des femmes et des jeunes filles de décider librement si, quand et combien d’enfants elles souhaitent avoir.

Le rapport fait figurer pour la toute première fois de nouvelles données concernant les dépenses du gouvernement sur la planification familiale au Burkina Faso.

Le rapport disponible en format électronique à l’adresse [progress.familyplanning2020.org] indique :

Au Burkina Faso:

Les dépenses publiques nationales en termes de planification familiale s’élèvent à 8,1 millions USD (2016) - pour comparer avec d’autres pays, veuillez consulter la page 23 du rapport sur le lien ci-dessus.

Au Burkina Faso, chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, une estimation de 22,8 % ou encore 1 million utilisent une méthode moderne de contraception en 2018. Ceci représente 458 000 de plus qu’en 2012.

Le taux d’utilisation de contraceptifs modernes chez les femmes mariées est passé à 25 %.

Entre juillet 2017 et juillet 2018, l’utilisation de contraceptifs modernes a empêché plus de :

○ 397 000 grossesses non désirées,

○ 142 000 avortements pratiqués dans de mauvaises conditions,

○ 960 décès maternels.

Toutefois, 26,7 % des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans ont un besoin non satisfait en matière de contraception moderne.

À l’échelle mondiale:

Le nombre de femmes et de jeunes filles utilisant une méthode moderne de contraception dans les 69 pays les plus pauvres du monde a augmenté pour atteindre 317 millions depuis juillet 2018.

Cela représente 46 millions d’utilisatrices supplémentaires par rapport à 2012 (année du lancement du FP2020), soit autour de 30 % de plus que la tendance historique.

L’utilisation de contraceptifs modernes augmente le plus rapidement en Afrique dans les pays du FP2020 : à compter de juillet 2018, 24 % des femmes en âge de procréer dans ces pays utilisent une méthode moderne.

« La planification familiale basée sur les droits est un catalyseur qui libère le potentiel des jeunes filles et des femmes au Burkina Faso et autour du monde. Notre objectif est de veiller à ce que chacune soit en mesure d’exercer ses droits fondamentaux à l’autodétermination, à la santé, à la dignité et à l’égalité. Ceci constitue une stratégie essentielle pour que les pays puissent améliorer la santé et le bien-être de leurs citoyens et de leur économie, » a déclaré aujourd’hui Beth Schlachter, directrice générale du Family Planning 2020.

«Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, et il ne peut y avoir de population en bonne santé dans le monde ou au Burkina Faso sans soins de santé reproductive. Alors que nous continuons à construire le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU), nous devons veiller à ce que toutes les femmes et les jeunes filles aient accès à une contraception complète, gratuite et volontaire. À mesure que les pays édifient leurs stratégies en matière de CSU, le planning familial reposant sur les droits et les services s’occupant des droits des femmes en matière de SSR doivent être intégrés au sein des systèmes de soins de santé primaires», a-t-elle ajouté.
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