Au Burkina Faso, le procès du coup d'Etat de septembre 2015 continue. Les autorités ivoiriennes ont-elles soutenu le général Gilbert Diendéré et ses hommes ? Au cours de l'interrogatoire du colonel major Boureima Kéré, ex-chef d'état-major du président de la transition, le parquet militaire a confronté l'accusé aux messages extraits de son téléphone. Durant le coup d'Etat, l'accusé était en contact avec des officiers généraux et le chef d'état-major particulier de la présidence ivoirienne. En plus du soutien financier et matériel, les officiers ivoiriens ont apporté leur aide en termes de stratégies militaires aux hommes du général Gilbert Diendéré jusqu'à la fin du coup d'Etat manqué.
Selon le procureur militaire, des officiers généraux ivoiriens suivaient avec intérêt la situation au Burkina Faso durant le coup d'Etat. « Coupez l'électricité et toutes communications, ensuite positionnez des armes lourdes aux différentes entrées de la capitale et faites des tirs de sommation » conseille un officier ivoirien. Un autre officier transmet ce message à l'accusé : « Mon patron cherche à joindre le général en urgence ».... suite de l'article sur RFI