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Burkina Faso : la hausse des prix du carburant, "une exigence de vérité et de responsabilité", selon le président

Publié le mercredi 14 novembre 2018  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Burkina Faso: Le Président Roch Marc Christian Kaboré annonce sa candidature pour 2020
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La hausse de 75 francs CFA (0,13 dollars) sur le litre du gasoil et de l'essence Super en vigueur depuis vendredi dernier, est "une exigence de vérité et de responsabilité", a déclaré le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, alors que cette décision fait polémique au sein de l'opinion nationale.

Depuis vendredi dernier, le litre du Super est passé de 602 à 677 francs CFA (de 1,04 à 1,17 dollar) et le gasoil de 526 à 601 francs CFA (de 0,91 à 1,04 dollar), soit une hausse de 75 francs CFA (0,13 dollar) par litre, dans les stations-services du Burkina Faso afin de "limiter la subvention" de l'Etat, dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme et l'envolée des prix du baril à l'international, selon le gouvernement burkinabé.

Cette décision est vivement critiquée par les organisations de la société civile, les syndicalistes et l'opposition politique.

"Ce n'est de gaieté de cœur ni pour le consommateur, ni pour le gouvernement, mais c'est une exigence de vérité et de responsabilité", a déclaré lundi le président burkinabé aux médias en marge de la commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale en France. "Se voiler le visage ne servirait à rien du tout", a-t-il estimé.

M. Kaboré a rappelé que depuis 2016, le gouvernement avait procédé à une réduction de 50 francs CFA par litre de carburant sur la base des cours du carburant bas à l'international.

"Depuis lors, vous constatez que les prix augmentent au niveau international (...)", a-t-il rappelé.

Dans un message publié mardi, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a, quant à lui, rassuré les populations : "Nous travaillerons (...) à une maîtrise de l'inflation et des prix des produits de grande consommation".

"Les burkinabés devront consentir cet effort avec l'espoir que la tendance s'améliore sur le plan international. Ce qui nous permettra aussi de dégager des ressources pour faire face à là forte demande sociale et au défis sécuritaire", a-t-il précisé.

Craignant une répercussion sur le coût de la vie, plusieurs organisations de la société civile et des syndicats ont dénoncé cette hausse des prix du carburant, promettant des manifestations dans les jours à venir.
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