Santé sexuelle et reproductive des adolescents

Publié le mardi 13 novembre 2018 | Sidwaya

© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé

Le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, a lancé officiellement le projet : «Promotion de la santé sexuelle et reproductive et de la nutrition des adolescents au Burkina Faso », dénommé «ADOSANTE», le vendredi 9 novembre 2018, à Saaba.

Pour permettre aux adolescents de jouir de leur droit à la santé et au bien-être, le Burkina Faso avec l’aide de Helen Kellen International (HKI) et son consortium d’ONG, a initié un nouveau projet : « Promotion de la santé sexuelle et reproductive et de la nutrition des adolescents au Burkina Faso ». Dénommé ADOSANTE, il a été lancé, le vendredi 9 novembre 2018, au lycée Wend-Pouiré de Saaba. Selon les concepteurs, ADOSANTE veut promouvoir la Santé sexuelle et reproductive (SSR), les droits sexuels et reproductifs et l’état nutritionnel des adolescents de 10 à 19 ans au Burkina Faso. Une frange en proie à des problèmes socio-sanitaires tels que les infections sexuellement transmissibles, le VIH/Sida, les grossesses précoces et non désirées, les avortements clandestins, etc. D’un coût de 10 millions de dollars canadiens, l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Edmond Wega, a souligné que son pays a majoritairement financé, le projet à 9, 8 millions de dollars canadiens, soit près de 4 milliards F CFA. D’une durée de 3 ans (2018-2021), ce projet va se focaliser sur des zones de focus comme les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et de l’Est. «Des prestations de Planification familiale (PF), en stratégie mobile et de conseil-dépistage volontaire de VIH/SIDA auxquels sera intégré l’offre de PF à base communautaire seront offertes aux adolescents ruraux ou urbains scolarisés ou non », a indiqué la représentante- résidente de HKI au Burkina Faso, Fanny Yago Wienne. Aussi, un centre d’appel gratuit, des émissions radiophoniques, des groupes d’écoute et des théâtres sont, entre autres, à mettre en œuvre pour donner des informations fiables sur la SSR, la nutrition et les droits des adolescents à toutes les couches sociales. Un plaidoyer sera fait à tous les niveaux pour réduire les barrières à l’accès des adolescents aux services de la SSR. A cet effet, des activités éducatives promotionnelles seront organisées au profit des adolescents, parents, enseignants et décideurs locaux afin de créer un environnement propice au changement de comportement. L’initiative a été saluée par les élèves à travers leur représentante, Irène Zongo en classe de 3e. «En choisissant de mener des activités en notre faveur, vous nous aidez à améliorer notre santé et notre bien-être. Car, une nutrition et une santé adéquates sont des facteurs déterminants d’un bon apprentissage et d’une éducation de qualité», s’est- elle réjouie.

Mariam OUEDRAOGO

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