Le poste de gendarmerie de Partiaga, situé dans l'est du Burkina Faso, a été la cible d'une attaque armée, dans la nuit de dimanche à lundi, sans faire de victime, a-t-on appris de sources sécuritaires et locales.
"Les assaillants arrivés dans la nuit de (dimanche) ont été repoussés grâce à la détermination des éléments en poste", a confié une source policière précisant qu'"aucune perte en vie humaine n'a été déplorée".
Une source locale a affirmé avoir vu des impacts de balles sur le bâtiment, soulignant que " les gendarmes n'ont été efficace dans la riposte".
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire qui ont fait depuis plus de 230 morts, selon les autorités. La capitale, Ouagadougou, a été la cible de trois grandes attaques qui ont fait plusieurs victimes en moins de deux ans.
Jadis concentrée dans le nord, la menace terroriste s'est progressivement étendue vers plusieurs autres régions, notamment le sud-ouest et l'est du pays, respectivement frontalières de la Côte d'Ivoire et du Ghana d'une part, du Niger, du Bénin et du Togo d'autre part.
Jeudi dernier, le poste de gendarmerie de Namsiguian, localité située à une soixantaine de km de Kongoussi, dans la région du centre-nord du pays, a été visé par une attaque d'individus armés non encore identifiés, blessant un gendarme.
En 2018, plus de 520 établissements scolaires ont été fermés, soit près de 56.000 élèves privés de leur droit à l'éducation du fait de cette menace terroriste, selon les chiffres officiels.