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Harmattan: Attention, une surcharge de maladies en l’air !

Publié le samedi 10 novembre 2018  |  aOuaga.com
Harmattan:Attention,
© Autre presse par DR
Harmattan:Attention, une surcharge de maladies en l’air !
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Depuis quelques jours un vent sec, frais au petit matin, souffle au Burkina : il annonce le début de l’harmattan qui peut s’étaler sur près de 4 mois (jusqu’en mi-mars). La poussière provoquée par l’harmattan est pourtant sources de nombreuses maladies, d’ORL, surtout. Nous vous proposons une liste de maladies qui sévissent en temps d’harmattan aussi bien chez l’enfant, l’adulte que la personne âgées, et aussi quelques conseils pour s’en prémunir.


Le Rhume, la toux, la grippe, l’angine… : Ce sont les affections les plus fréquentes en temps d’harmattan. On a parfois l’impression que l’une entraine l’autre. En plus, elles ont de nombreux symptômes communs comme les éternuements, la toux, l’écoulement nasal, la sensation de fatigue, les maux de gorge, les yeux larmoyants et les maux de tête.

L’asthme est une des affections allergiques les plus fréquentes. Il se manifeste par des difficultés respiratoires angoissantes et un sifflement dus à des allergènes tels que la poussière, les acarins, le pollen, les poils d’oiseau. Durant cette période de froid et de forte poussière, les personnes souffrant de l’asthme ont des difficultés à respirer normalement. L’asthmatique doit donc éviter de s’exposer à la fraîcheur et à la poussière. Il doit toujours avoir ses médicaments sur lui.

La méningite. C’est la première maladie à craindre pendant l’harmattan. Des spécialistes ont en effet établi une corrélation entre la méningite et l’harmattan. Le caractère sec et poussiéreux de l’harmattan provoquerait une sécheresse des muqueuses ORL et une détérioration de l’immunité locale. La méningite s’annonce entre autres par des maux de tête violents, des vomissements, une raideur de la nuque, une fièvre, une somnolence, la confusion
et des convulsions. Il est conseillé de faire vacciner les nourrissons et les jeunes enfants car le vaccin protège de certaines méningites, mais aussi profite à l’entourage. En effet toute personne vaccinée contribue à limiter la transmission des germes pathogènes.

La bronchite se caractérise par une inflammation des bronches, les conduits qui mènent l’air inspiré de la trachée aux poumons. L’inflammation rend la respiration plus difficile, car les parois des bronches sont enflées et produisent une quantité importante de mucus. La bronchite s’accompagne d’une toux profonde. La bronchite présente un malaise général, ressenti par des frissons, de la fatigue, une baisse d’appétit, des maux de tête, des courbatures physiques, une légère fièvre parfois, une douleur à la poitrine et une impression de compression des poumons.

La bronchiolite est une infection aiguë des poumons d’origine virale, qui touche les enfants de moins de deux ans. Elle se caractérise par une inflammation des bronchioles, ces petits canaux à la suite des bronches qui conduisent l’air aux alvéoles pulmonaires. Les enfants qui en sont atteints ont une respiration difficile et sifflante. Le virus en cause se transmet par les voies aériennes, et peut être transporté par des objets souillés, les mains, les éternuements et les sécrétions nasales.
Cette maladie fait partie des causes d’hospitalisation les plus fréquentes chez les enfants de moins de deux ans.

L’otite : c’est une inflammation de l’oreille, également fréquente chez les enfants dont le système immunitaire est encore immature. Aussi, le conduit entre l’oreille et le nez (trompe d’Eustache) où peuvent s’accumuler bactéries et virus est plus étroit chez eux. De plus, ils ne savent pas se moucher, ce qui empêche le nettoyage naturel du nez. L’otite survient donc, très souvent à la suite d’un rhume. Les symptômes de l’otite moyenne de l’enfant sont notamment une douleur plus ou moins vive, la sensation d’avoir l’oreille bouchée, de la fièvre, un écoulement nasal, des vomissements, de la diarrhée et un mal-être général.


La tuberculose
La tuberculose est une maladie grave due à un bacille qui atteint le plus souvent les poumons. Elle est confirmée après une toux chronique de plus de deux semaines associée de sueurs nocturnes et d’un amaigrissement. Très contagieuse, la maladie se propage d’une personne à l’autre par voie aérienne. Lorsque les personnes atteintes de tuberculose pulmonaire toussent, éternuent ou crachent, elles projettent les germes de la tuberculose dans l’air. Il suffit d’en inhaler seulement quelques-uns pour être infecté.

Les crises drépanocytaires : maladie génétique de l’hémoglobine, la drépanocytose se manifeste par la douleur, la fatigue et les infections. Le froid favorise les crises. Et froid étant un vasoconstricteur qui contracte les petits vaisseaux. Il est conseillé aux drépanocytaires de porter des habits chauds, de ne pas prendre des bains froids et de ne pas s’exposer au froid durant la période d’harmattan.

Les poussées de l’hypertension artérielle. Des études ont montré que le froid entraine une augmentation de la tension artérielle. « Deux phénomènes peuvent être considérés. D’abord, une exposition au froid provoque, par le biais de l’activation du système nerveux sympathique, une vasoconstriction des artérioles (vaisseaux sanguins étroits reliant une artère et un capillaire) qui va augmenter les résistances périphériques pour éviter de perfuser des territoires du corps qui ne sont pas essentiels à la survie, comme la peau et les muscles ». Cela conduit à une élévation de la pression artérielle. Celle-ci s’élève d’autant plus que, quand il fait froid, on transpire moins et donc on perd moins de sel.

Les problèmes de peau : L’harmattan laisse des traces sur le corps. Les personnes qui n’appliquent pas par exemple de pommade corporelle ont très souvent le visage et la peau blanchis et rêches, les lèvres qui se fendillent et les narines qui se dessèchent.
Les enfants et les personnes âgées sont les plus grandes victimes de l’harmattan.



Précautions à prendre

Il convient, pour être à l’abri de toutes ces infections, de prendre quelques précautions. Eviter de prendre froid en se couvrant bien la nuit et le matin. Protéger les voies respiratoires à l’aide de cache-nez et humidifier les voies respiratoires à base de solutions de lavage physiologique, de beurre de karité. Eviter le contact avec la poussière en nettoyant régulièrement les maisons et en dépoussiérant les meubles, Se faire vacciner s’il le faut. Toujours recourir à un médecin pour les traitements appropriés dès l’apparition des premiers signes.


Halima K
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