Ouagadougou, - Les journaux en ligne du Burkina Faso continuent de commenter, ce samedi, l’augmentation du prix du carburant, décidée en conseil de ministres, deux jours plus tôt.
Lefaso.net publie un communiqué de presse de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) qui, précise-t-il, «dénonce la hausse des prix des hydrocarbures de 75 francs CFA qui est entrée en vigueur ce 9 novembre 2018».
Selon ce journal en ligne, «elle (la Coalition) appelle ses militants à se mobiliser pour dire non à cette hausse à travers des morts d’ordre à venir».
De son côté, Fasozine.com se contente de rappeler que cette augmentation concerne l’essence Super et le gasoil, avant de souligner que c’est ce qui ressort du Conseil du ministre tenu ce jeudi 8 novembre 2018.
«Selon les explications du ministre porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, cette augmentation s’inscrit dans le cadre d’un décret relatif à la sécurisation de l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures», rapporte le confrère.
Zoodomail.com, un autre site d’information, citant le ministre, fait remarquer qu’«il s’agit d’un schéma d’apurement de la dette de l’Etat vis-à-vis de la SONABEL (Société nationale d’électricité du Burkina ; Ndlr), de l’adoption d’un mécanisme de réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe».
Pour sa part, Burkina24.com ironise à travers ce titre : «A cette allure, nous serons obligés de rouler à vélo», publiant ainsi la réaction d’un citoyen extrait d’un micro-trottoir.
A en croire ce journal en ligne, depuis mai 2016, le prix du Super 91 était de 602 F CFA et celui du gasoil à 526 FCFA.
«Mais à partir de ce vendredi 9 novembre 2018, le litre du super 91 coûte 677 FCFA et le gasoil à 601 FCFA, soit une augmentation de 75 FCFA», indique Burkina24.com.