Ce jeudi 7 novembre 2018, l’ambassade d’Algérie au Burkina et l’ensemble des ressortissants algériens vivant au Burkina Faso ont commémoré le 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. Ce fut une occasion pour Mohamed Ainseur, ambassadeur d’Algérie au Burkina Faso de réaffirmer le bon état des relations bilatérales entre son pays et le Burkina Faso.
C’est par l’exécution des hymnes nationaux du Burkina Faso et de l’Algérie, que cet hommage rendu aux pionniers de l’indépendance algérienne a débuté. Pour l’ambassadeur Mohamed Ainseur, la date du 1er novembre 1954, est « la célébration la plus significative de leur histoire contemporaine ». « La célébration par le peuple algérien du déclenchement de la lutte de libération nationale est un grand moment de joie mais également de recueillement à la mémoire de nos valeureux martyrs tombés aux champs d’honneur pour que nous puissions vivre libres, dignes et indépendants » a-t-il fait savoir.
Aux dires du diplomate, ces derniers qui sont honorés en cette célébration, « se sont sacrifiés pour notre liberté et notre indépendance mais aussi pour tous les autres peuples souffrant du joug colonial ». Cette lutte qui a abouti à l’indépendance en juillet 1962, a permis à l’Algérie selon les propos de son ambassadeur près le Burkina Faso, d’être aujourd’hui un pays « sûr, stable et démocratique ».
Par ailleurs, si ce pays du Maghreb est parvenu à réussir le défi de la paix, de la stabilité et du développement, cela résulte, selon l’ambassadeur, de la volonté et de « l’approche visionnaire » du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
Toutefois, Mohamed Ainseur, a réaffirmé la disponibilité de son pays à mettre à la disposition de tous « les pays amis » dont le Burkina Faso, son expérience notamment dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Cette disponibilité dont fait preuve l’Etat algérien, découle « des relations entre l’Algérie et le Burkina Faso qui sont marquées par une amitié traditionnelle, une solidarité active et une communauté de destin ».
Mohamed Ainseur a précisé que « l’Algérie contribue à la réalisation des objectifs de développement humain du PNDES dans le cadre de la formation des étudiants burkinabè qui séjournent actuellement en Algérie et des formations de courte durée dispensées en 2017 et 2018 à des ingénieurs et techniciens burkinabè dans le domaine de l’électricité et de la santé ». Aussi, les deux pays entretiennent de bonnes relations dans le domaine culturel.
Les autorités burkinabè par le biais du ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso ont également salué l’excellence des relations entre l’Algérie et le Burkina Faso.