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Voyage présidentiel en Europe : Une mission fructueuse à tout point de vue, selon Roch Kaboré

Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  Sidwaya
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso: Le Président Roch Marc Christian Kaboré annonce sa candidature pour 2020
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A la fin de son séjour bruxellois, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait un bilan à mi-parcours de son voyage en Europe, le jeudi 8 novembre 2018, avant de s’envoler pour Tanger au Maroc. Il a dit être satisfait des échanges à Oslo (Norvège) et à Bruxelles (Belgique).

Après une journée de mercredi très chargée à Bruxelles, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, s’est envolé pour Tanger au Maroc dans l’après-midi du jeudi 8 novembre 2018. Mais avant de regagner l’aéroport, il a fait le point à mi-parcours de son voyage à la presse burkinabè. Pour lui, la mission à Oslo était très importante, puisqu’elle lui a permis de prendre part à une rencontre sur le mécanisme de financement de médicaments pour la mère et l’enfant, un sujet qu’il porte sur le cœur depuis son accession au pouvoir. Il a dit retenir au terme de cette première escale, qu’il faut désormais considérer la santé comme un investissement et non une charge sociale, parce qu’elle participe au développement du capital humain. A l’entendre, elle a aussi été l’occasion de découvrir davantage ce mécanisme qui permet d’avoir une meilleure structuration des services de santé. Le président Kaboré a rappelé qu’à ce sujet, le Burkina Faso porte un projet de 1,4 milliard de dollars sur cinq ans (2018-2023), que le gouvernement va financer à hauteur de 49%. Il s’est félicité du fait qu’en Norvège, la Banque mondiale se soit engagée à financer le projet à sept milliards de dollars, en dehors de l’approvisionnement du mécanisme international évoqué plus haut.
En sus, le président du Faso a eu des rencontres bilatérales. «Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Melinda Gates. Et nous avons demandé que sa fondation et le Burkina Faso aient des relations structurelles pour la réalisation des activités, aussi bien dans le domaine de la santé maternelle et infantile, de l’agriculture que bien d’autres où elle peut soutenir le Burkina Faso», a-t-il expliqué.
Evoquant la situation sécuritaire, il a confié avoir rencontré le Premier ministre norvégien pour lui expliquer la situation du Burkina Faso et ce dernier a été très attentif aux préoccupations soulevées. Si bien que le ministre de la Défense a par la suite rassuré de son soutien au G5 Sahel.

Une rencontre sur le G5 Sahel en début 2019

Par ailleurs, dans la capitale norvégienne, le chef de l’Etat a visité deux entreprises. L’une est déjà sur un projet d’énergie solaire au Burkina. Avec elle, les préparatifs ont été revisités et il reste l’accord du Burkina Faso pour le démarrage des travaux. L’autre est une société qui œuvre dans le domaine agricole, notamment celui des engrais. Il s’agissait à ce niveau de poser les bases d’une coopération future.
S’étant rendu à Bruxelles sur invitation de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates pour participer à une conférence sur la migration, il a dit avoir mis l’occasion à profit pour rencontrer les partenaires au développement. Avec eux, les discussions ont été fructueuses à tout point de vue, selon Roch Marc Christian Kaboré. Il s’agissait de saluer les actions de l’Union européenne, un gros partenaire du Burkina. Il était question aussi, a-t-il ajouté, de demander un accroissement des moyens de surveillance des frontières entre les différents pays du G5 et aux pays qui ont pris des engagements dans le cadre de la force conjointe d’opérationnaliser le décaissement des fonds. Pour ce faire, il est convenu d’une réunion dès début 2019 de l’ensemble des ministres européens des Affaires étrangères et ceux des pays du G5 Sahel sur le déblocage de ces fonds. Le président a, en outre, fait savoir que l’UE envisage des possibilités de soutien au secteur privé du Burkina Faso, dans l’optique de participer à la création d’emplois sur la base de prêts. Ce qui est très important à son avis, car « le secteur privé doit être le moteur du développement ».
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, qui avait évoqué auparavant la signature des deux accords, la veille, avec le Commissaire européen à la coopération internationale et au développement, Neven Mimica, a notifié qu’il s’agit d’un accord de cinq millions d’euros destiné aux actions liées aux droits et à l’autonomisation économique de la femme. L’autre, de 10 millions d’euros, concerne le domaine de la culture et permettra de créer des emplois fixes et intermittents pour booster l’industrie culturelle naissante au pays des Hommes intègres.

Daniel ZONGO
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