La grève de la Garde de sécurité pénitentiaire qui a commencé le 22 octobre, paralyse les juridictions, a déploré jeudi l'administration pénitentiaire, qui a regretté des "débordements".
"La Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire (DGGSP) observe avec beaucoup de regret les actions du syndicat national des agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP) qui paralysent les juridictions et les établissements pénitentiaires du Burkina Faso, violant ainsi les droits constitutionnels des personnes détenues de se faire entendre par le juge", peut-on lire dans un communiqué de la direction.
Elle condamne avec "la plus grande fermeté la violation de domicile et le désarmement de la garde du ministre de la Justice par des émissaires" du SYNAGSP.
L'administration pénitentiaire en appelle à la conscience des manifestants et précise que "le fil du dialogue doit être renoué si l'on veut très vite sortir de cette mauvaise passe".
Depuis le lundi 22 octobre 2018 les gardes de sécurité pénitentiaire du Burkina Faso ont entamé, une grève illimitée sur toute l'étendue du territoire pour exiger des meilleures conditions de vie et de travail.
Cette grève a occasionné la fermeture de certains tribunaux du pays.