Au Burkina Faso, depuis quatre mois, les accusés dans le procès du coup d’Etat de septembre 2015 contre le gouvernent de la transition sont face au tribunal militaire. Parmi les accusés figurent les généraux Gilbert Diendere, ex-chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré et Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie burkinabè. Le commandant Abdoul Aziz Korogo, chef du régiment de sécurité présidentielle au moment du coup d’Etat, est toujours face au tribunal. Au deuxième jour de sa comparution, il a affronté les questions des avocats des parties civiles et de la défense.
Maître Dieudonné Bonkoungou, l’un des avocats du général Djibrill Bassolé, a insisté sur la discipline au sein de l’ex-RSP, considéré comme un corps d’élite de l’armée burkinabé.
« Avez-vous la parfaite maîtrise de vos hommes ? » demande-t-il à l’accusé. « Je n’ai pas donné d’ordre, mais les autorités ont été arrêtées » se contente de répondre le commandant Abdoul Aziz Korogo.
Selon le commandant, beaucoup de soldats ont été embarqués dans le processus du coup d’Etat sans véritablement savoir ce qu’il se passait. Il affirme qu’il y avait encore des officiers qui lui étaient fidèles au sein du régiment.... suite de l'article sur RFI