Le premier Ministre, Paul Kaba Thiéba a présidé l’ouverture des travaux de la 5e Conférence nationale du Développement durable (CONADD), ce 6 novembre 2018, à Ouagadougou. En 2 jours, les acteurs de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles plancheront sur le thème : « Economie verte et développement durable au Burkina Faso : contribution des emplois verts à la création de richesses, à la lutte contre le chômage des jeunes dans un contexte de changement climatique » dans l’optique de mieux réussir la transition vers l’économie verte.
Examiner l’état de mise en œuvre des recommandations de la 4e conférence et dresser le bilan 2016-2018 ainsi que le programme triennale 2019-2021 du secrétariat permanent du conseil national du développement durable. C’est tout l’enjeu de la tenue de cette 5e Conférence nationale du Développement durable (CONADD), a indiqué le Premier Ministre, Paul Kaba Thiéba.
S’inscrivant dans une logique de continuité le thème de la présente conférence, dit-il, permet d’une part de faire le point de mise en œuvre de cette recommandation de la 4e conférence, mais aussi de nous interpeler sur la nécessité de considérer l’économie verte comme un catalyseur de développement durable en vue de lutter contre la pauvreté et d’accélérer la croissance économique au Burkina Faso.
Fondant l’espoir que les débats porteront sur l’occupation illégale des forêts, des espaces verts tout comme l’utilisation des pesticides, des herbicides, des engrais, bref sur la dégradation du cadre de vie, le premier Ministre dit attendre des propositions innovantes de la part des participants pour une accélération du verdissement de l’environnement burkinabè marqué par les changements climatiques.
« Il faudra qu’au cours de cette conférence, vous puissiez identifier des projets qui pourront être soumis au Fonds verts climat dans les régions, les provinces, les villages pour atténuer les effets des changements climatiques au profits des populations », parce qu’Il n’est pas normal qu’après la COP24 que notre pays n’ait pas bénéficié de financement substantiels de la part de fonds vert climat, a-t-il poursuivi.
Reconnaissant le leadership exceptionnel du Burkina en terme de gestion de l’environnement à Nairobi, le ministre en charge de l’Environnement, Nestor Bassière a exhorté la mobilisation effective des participants aux prochaines échéances de négociations internationales sur la diversité biologique et sur le climat qui se tiendront respectivement du 17 au 29 novembre 2018 à Sharm-El-Cheik en Egypte et du 03 au 14 décembre prochain à Katowice en Pologne.