Après avoir égorgé l’une de ses épouses et l’avoir brûlée dans une case avec son enfant, mercredi matin, dans un village de la commune de Tansarga, province de la Tapoa, région de l’Est, un homme âgé de 36 ans a été interpellé par les Koglweogo (groupe d’autodéfense) et remis à la police, a-t-on appris de sources locales.
Selon les témoignages, l’homme répondant au nom de Dialenli Couldiati a commis le double crime au petit matin du mercredi aux environs de 4 heures, à Bandouo, dans la commune de Tansarga, province de la Tapoa.
Il ressort que le présumé criminel a égorgé sa «dulcinée» et l’a abandonnée dans sa case avec son enfant avant d’y mettre le feu.
«Après son forfait, Dialenli Couldiati a pris la fuite. Vite alertés, les Kolgweogo l’ont pourchassé et l’ont interpellé à la frontière du Benin», rapporte un témoin, ajoutant que l’assassin est, à présent, entre les mains de la police.
La bonne dame assassinée laisse derrière elle cinq enfants, le sixième ayant été emporté par les flammes.
Jusque-là, le mythe demeure autour de cet acte macabre. Selon ses proches, l’assassin n’est ni un habitué des débits de boissons, ni un fumeur de stupéfiants.
L’un des informateurs de l’AIB qui s’est entretenu avec lui après son arrestation a soufflé quelques mots: «Il m’a dit qu’il est perdu et qu’il ignore ce qui lui arrive. Pire, celle qu’il a assassinée était sa préférée. C’est une femme avec laquelle il ne s’est jamais disputé».
C’est ce qui fait dire à certains superstitieux, qu’il est fort probable que Dialenli Couldiati soit victime d’un ensorcellement.