Le Burkina Faso a fait une déclaration au cours de la 20e Conférence de plénipotentiaires (PP-18) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) à Dubaï aux Emirats arabes unis, le mercredi 31 octobre 2018.
Le Burkina Faso a pris des engagements en matière de développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au cours de la 20e Conférence de plénipotentiaires (PP-18) de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Ce, à travers une déclaration lue par le chef de délégation du pays, le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, le mercredi 31 octobre 2018 à Dubaï (Emirats arabes unis). Selon l’Organisation des Nations unies, a-t-il expliqué, les TIC constituent le principal moteur de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
« En tant que décideurs politiques, il est impératif pour nous de promouvoir et d’encourager le déploiement de réseaux large bande, en les rendant accessibles à tous. C’est pourquoi, l’initiative « Connect 2020 » de l’UIT constitue un programme et une feuille de route pour nos Etats. Le Burkina Faso renouvelle son soutien à cette vision, qui témoigne de l’engagement de l’UIT à connecter le monde », a-t-il souligné.
Pour ce faire, a ajouté le ministre Tiendrébéogo, le gouvernement du Burkina Faso, sous le leadership du Président Roch Marc Christian Kaboré, a accordé une importance capitale à l’extension du tout numérique à l’ensemble du pays dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), dont les orientations stratégiques sont en parfaite harmonie avec cette vision.
« Ainsi, en vue de contribuer à l’universalité de l’accès à des services de qualité, le gouvernement du Burkina Faso a mis en œuvre des projets structurants dans le domaine des infrastructures et des applications », a-t-il mentionné. Il a assuré de la disponibilité du Burkina Faso à continuer d’œuvrer, de concert avec les autres membres de l’Union, pour l’accomplissement de ses missions.
L’UIT pour connecter le monde
C’est au nom de cet engagement et de cette foi en l’UIT, qu’il a demandé avec humilité, le suffrage des différentes délégations pour la réélection du pays des Hommes intègres au Conseil et pour l’élection de Brahima Sanou, au poste de vice-secrétaire général de l’UIT. M. Tiendrébéogo a, du reste, formulé le vœu, que la Conférence de plénipotentiaires de 2018, instance capitale de l’UIT, puisse aboutir à des conclusions pertinentes qui renforcent le leadership de l’organisation et son efficacité dans l’édification d’une société de l’information inclusive et porteuse de bien-être pour toute l’humanité.
Pour la ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, il s’agit pour tous les pays membres de l’UIT de passer à la tribune pour faire le point de la mise en œuvre de la directive 2020 de l’organisation. Il était question, a-t-elle signifié, de travailler à ce que l’accès aux communications électroniques et à l’internet haut débit soit une réalité dans les pays.
« Ce qui est fait dans notre pays est la construction d’infrastructures numériques et nous avons travaillé à renforcer le cadre juridique et institutionnel. Nous sommes dans un processus d’attribution de licences 4G aux opérateurs. Nous pensons que nous allons boucler ce processus cette année de sorte à permettre aux opérateurs une fois que la 5G sera mise en œuvre en 2020 qu’ils puissent aussi implémenter cette technologie avec les mêmes licences », a-t-elle soutenu.
Ce, pour que les Burkinabè aient accès à une connexion de très haut débit. Le Burkina Faso, à entendre la ministre, a fait un pas de géant. « Nous pouvons dire que le réseau back-bône est en cours de réalisation et il y a un certain nombre d’outils stratégiques qui sont déjà déployés et exploitables. Nous allons redoubler d’effort de sorte qu’en 2020 les Burkinabè aient accès au très haut débit », a-t-elle assuré.