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1re revue du programme économique et financier du FMI : Les experts, satisfaits

Publié le vendredi 2 novembre 2018  |  Sidwaya
Ouverture
© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Ouverture de la 19ème session des établissements publique de l’État à Ouagadougou
Jeudi 18 Octobre. Ouagadougou. Le Premier Ministre Paul Kaba THIÉBA a présidé l’ouverture de la 19ème session des établissements publique de l’État.
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Le Premier ministère a tenu, le 30 octobre 2018 à Ouagadougou, la première revue du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le Burkina Faso a signé avec le Fonds monétaire international (FMI) un accord pour un programme économique et financier de trois ans.

Pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ce programme, une mission du FMI a séjourné du 18 au 30 octobre 2018 à Ouagadougou. La délégation s’est entretenue le mardi 30 octobre 2018 avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et une équipe du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, dans le cadre de la première revue du programme.

A l’issue de la rencontre, le chef du gouvernement a exprimé sa satisfaction pour l’accord conclu sur le cadre budgétaire aligné au programme et la mise en œuvre de mesures permettant l’amélioration des recettes fiscales et de l’efficacité de la dépense publique.

Selon le chef de mission du FMI pour le Burkina Faso, Dalia Hakura, l’échange entre les deux parties a été riche en enseignements. «Le programme a été approuvé en mars 2018. Nous avons évalué la mise en œuvre des six premiers mois de cet accord.

Nous projetons une croissance à 6 % pour cette année avec une inflation modérée» a-t-elle relevé. Les discussions ont aussi porté sur le cadre fiscal de l’année 2019.

Il a été question pour les deux parties de réfléchir à comment le Burkina Faso pourrait renforcer la mobilisation des recettes et poursuivre ses dépenses.

Il s’agit concrètement de soutenir les dépenses d’investissements, les dépenses sociales et les dépenses de sécurité tout en visant l’objectif de 3% de déficit budgétaire du critère de convergence de l’UEOMA d’ici 2019, a expliqué Madame Hakura.

Pour elle, la maîtrise du déficit budgétaire est importante pour maintenir la stabilité macroéconomique et favoriser une croissance durable à moyen terme et assurer la stabilité régionale.

Abdoulaye BALBONE
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