Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

An IV de l’insurrection populaire: Minute de silence, marche et conférence à Gaoua

Publié le jeudi 1 novembre 2018  |  AIB
Insurrection
© FasoZine par DR
Insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014
Comment


Les forces vives de la région du Sud-ouest ont commémoré, ce mercredi, le 4e anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso, à travers diverses activités dont une minute de silence, une marche et une conférence, a-t-on constaté sur place à Gaoua, capitale de ladite région.

C’est en deux groupes distincts que les forces vives de la région du Sud-ouest ont célébré l’évènement dans la cité de Bafuji (autre nom de Gaoua).

Le premier groupe composé des corps constitués de la région a observé une minute de silence à 10 heures devant le Haut-commissariat du Poni.

Quant au deuxième groupe, constitué de membres de syndicats et d’Organisations de la société civile (OSC), il a tenu une conférence et effectué une marche à travers la ville de Gaoua.

Pour le gouverneur de la région du Sud-ouest, Tagsséba Nitiéma, qui a présidé la cérémonie des corps constitué, cette commémoration rappelle une partie de l’histoire du Burkina Faso.

Ainsi, il a invité l’assistance à tenir compte des leçons tirées de l’insurrection pour les prochaines années, car, a expliqué le gouverneur, les 30 et 31 octobre 2014 marque le soulèvement du peuple Burkinabè contre un ordre politique.

Tagsséba Nitiéma a rappelé que cette célébration se déroule dans un contexte d’insécurité sur le plan mondial, continental, sous-régional et national.

C’est à juste titre que M. Nitiéma a invité les populations à la solidarité tout azimut pour surmonter ces difficultés passagères qui sont des défis se présentant à la génération actuelle.

A l’entendre, «pour sortir de cette situation il appartient à la génération concernée de développer des initiatives».

Pour sa part, le représentant de la province du Poni de la Fédération des syndicats national des travailleurs de l’éducation et de la recherche (FSYNTER), Balélé Bako a déclaré que pour l’occasion une marche et une conférence ont été organisées par la structure syndicale.

«Elles (les deux activités) ont pour but de travailler à sauvegarder les acquis de l’insurrection populaire», a-t-il affirmé, avant ajouter que cela a été un créneau pour les syndicats et OSC de dénoncer «les tentatives de remises en cause des acquis par le pouvoir politique en place».

L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso qui a été à l’origine de la chute du régime de Blaise Compaoré, a fait une vingtaine de morts et 625 blessés, selon les chiffres officiels.

Depuis 2016, le gouvernement burkinabé a décrété le 31 octobre, jour férié, chômé et payé, en mémoire de cette insurrection.

Agence d’information du Burkina

ey/ak
Commentaires