L’Association des femmes pour l’entraide et la solidarité en partenariat avec Opinion des femmes du Faso, a initié une conférence sur l’intégration et l’épanouissement de la femme, le samedi 17 août 2013 à Ouagadougou.
« Intégration africaine, source de développement et d’épanouissement pour la femme » tel est le thème de la conférence initiée par l’association de droit ivoirien, dénommée Association des femmes pour l’entraide et la solidarité (AFES) et Opinion des Femmes du Faso (02F). La présidente de l’AFES, Mme Perpétue Koffi a expliqué les raisons de leur initiative en ces termes : « Nous femmes, nous avons le devoir de nous rapprocher les unes des autres et chercher ensemble les solutions pour voir dans quelle mesure les hommes vont nous soutenir, parce que très souvent les barrières étatiques font que nous avons tendance à nous ignorer et à nous mépriser et penser que l’autre ne peut aller plus loin ». Conscientes du rôle déterminant qu’elles peuvent jouer pour une intégration effective, les femmes se sont dit prêtes à devenir un moteur de leur propre développement et épanouissement à travers les liens d’échange culturels et commerciaux qu’elles vont tisser à l’issue de la conférence. Cette conférence, selon la présidente de Opinion des femmes du Faso, Mme Martine Yabré, est à saluer en ce sens qu’elle permettra aux femmes des deux pays de se réunir pour partager leurs expériences. En parlant d’union, Mme Yabré a situé l’engagement des femmes des deux structures pour une intégration socioculturelle de leur pays respectif : « Nous avons décidé de ne pas rester en marge des défis de l’intégration et nous sommes des femmes engagées de nos communautés ». Par ailleurs, elle a soutenu que « l’intégration doit nous pousser à nous ouvrir à d’autres peuples ». Elle a aussi relevé le fait que les femmes pourront, à l’issue des échanges, s’imprégner des réalités des deux Etats et a souhaité que « les échanges soient fructueux et aboutissent à un partenariat conciliant pour des ambitions plus nobles ». Le parrain de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Alain Zoubga, a lui aussi apprécié positivement la rencontre et le thème qui y sera développé. Pour lui, « la femme ivoirienne et la femme burkinabè doivent être en mesure de s’unir même en temps de crise ». Le thème de la conférence, selon le ministre, touche la question sociale et la solidarité nationale et a, dans cette lancée, encouragé les femmes du Burkina à emboîter le pas en allant séjourner également à Abidjan ou d’autres contrées, afin d’apprendre, car a-t-il dit, « on ne finit jamais d’apprendre ».
Le Directeur général de la coopération générale, l’ambassadeur N’Do Firmin, a, lui aussi, rappelé que l’intégration africaine contribue à l’épanouissement de la femme et cela, a-t-il ajouté, est étayé à travers les politiques du genre au niveau des organisations sous-régionales de l’Union africaine telle que le CILSS, la CEDEAO.