La cérémonie officielle d’ouverture de la 20e Conférence de plénipotentiaires (PP-18) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a eu lieu, le lundi 29 octobre 2018 à Dubaï aux Emirats arabes unis, en présence de la ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon.
Les travaux de la 20e Conférence de plénipotentiaires (PP-18) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) ont démarré. La cérémonie officielle d’ouverture de l’événement s’est tenue, le lundi 29 octobre 2018 à Dubaï. Cela en présence de la ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon et du vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis et gouverneur de Dubaï. Ouvrant le bal des discours, le président de l’Autorité de réglementation des télécommunications de Dubaï, tout en saluant la tenue de cet événement dans son pays, a témoigné les efforts des Emirats arabes unis (EAU) dans le domaine des télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication (TIC). « Nous allons œuvrer davantage pour adopter la 5G d’ici à 2020 aux EAU. Nous sommes le meilleur modèle mondial en efficacité des télécommunications », a-t-il signifié. Et le Secrétaire général (SG) de l’UIT, Houlin Zhao, de renchérir : « Dubaï est la capitale des télécommunications. C’est le retour à la maison pour l’UIT. Grâce aux Emirats arabes unis, cette conférence est prometteuse d’une réussite certaine ». A l’entendre, 95% des populations utilisent l’internet aux Emirats arabes unis. Ce qui n’est pas le cas, selon lui, partout ailleurs dans le monde. « Le défi de garantir les télécommunications et les TIC au service du bien-être des populations est grand. Il est essentiel pour que nous préparions nos enfants à ce nouveau monde des TIC », a mentionné le SG de l’UIT.
La sécurisation
de l’utilisation des TIC, un défi majeur
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a abondé dans le même sens. Pour lui, la protection du monde des effets néfastes des TIC est nécessaire. « Nous avons l’espoir que cette conférence ferra ressortir des conclusions pertinentes allant dans cette dynamique», a-t-il souhaité.
La ministre Hadja Fatimata Ouattara/Sanon s’est réjouie de la participation de la délégation du pays des Hommes intègres à cette conférence. « Nous sommes venus défendre la candidature du Burkina Faso au Conseil d’administration et celle de Brahima Sanou au poste de vice-secrétaire général de l’UIT. Nous avons beaucoup de soutiens et nous avons l’espoir de remporter la victoire au soir du 1er novembre prochain », a-t-elle assuré. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, chef de la délégation, a appuyé que la candidature de Brahima Sanou est endossée par l’Union africaine, les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Durant trois semaines, a expliqué la ministre en charge du développement de l’économie numérique, les participants vont définir les grands principes de l’union, adopter un programme d’activités et le budget quadriennal de ladite organisation. C’est l’occasion aussi d’élire les dirigeants de l’organisation. Selon elle, cette conférence est importante, puisque c’est l’UIT qui définit les normes en matière d’utilisation et de développement des TIC qui impactent tous les pays et naturellement le Burkina Faso. Elle a soutenu que les grandes directives et les textes communautaires, qui encadrent le numérique viennent de là et le Burkina Faso qui s’est résolument engagé vers le tout numérique est vraiment intéressé par les conclusions de cette réunion. « Au cours de la rencontre, nous allons faire une déclaration de politique qui va faire ressortir les activités que nous avons pu mener durant les quatre dernières années en matière des TIC », a relevé la ministre.
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